Baromètre mensuel PKF Hôtellerie - juillet 2001
La saison a débuté sur les chapeaux de roues en province avec l'arrivée massive de touristes. Malgré son pouvoir de séduction, l'hôtellerie parisienne a peiné davantage.
Si les conditions
météorologiques n'étaient pas vraiment au rendez-vous au mois de juillet dernier,
l'hôtellerie française a connu, elle, en revanche, un début de saison plutôt 'chaud',
notamment en province. Contrairement aux habitudes, le baromètre mensuel Pannell Kerr
Forster Consulting France, établi à partir d'un échantillon représentant 30 000
chambres du 2 au 4 étoiles luxe, a effectivement observé une activité très soutenue
dans la majorité des hôtels provinciaux.
Les chiffres parlent d'ailleurs d'eux-mêmes. Qu'il s'agisse des établissements haut de
gamme ou bien encore des 2 et 3 étoiles, tous ont enregistré des hausses sensibles de
leur taux d'occupation. A titre d'exemple, la fréquentation dans le haut de gamme a
grimpé de 0,8 % à 72,6 % en province, tandis que celle des catégories 3 étoiles et 2
étoiles progressait respectivement de 5,4 % et 2,5 %.
Une amélioration qui tombe à pic après un été 2000 difficile puisque lourdement
entaché par les effets de la marée noire. Reste qu'une bonne nouvelle n'arrivant jamais
seule, l'augmentation du nombre de touristes en province s'est également accompagnée
cette année de davantage de dépenses. Les recettes moyennes chambre (RMC) ont ainsi
bondi de 7,5 % pour les 4 étoiles (1 406 F), 3,8 % pour les 3 étoiles (517 F) et de 6,2
% pour les 2 étoiles (315 F). Au final, le Revenu par chambre disponible (RevPar) a bien
sûr lui aussi bénéficié de cette tendance favorable avec des progressions oscillant
entre 9,4 % et 8,4 % suivant les segments étudiés.
Baisse du TO dans les 3 étoiles parisiens
Du côté de Paris, l'activité s'est révélée beaucoup plus contrastée. Malgré une
croissance globale du taux de remplissage de 1,4 % à 83,9 % pour les hôtels haut de
gamme de la capitale, certaines catégories ont en effet constaté un léger recul de leur
occupation. Les First class ont ainsi chuté de 1,9 % alors que les Hôtels de charme
perdaient, eux, quelque 1,3 %. Mais moins de clients ne rime cependant pas avec baisse du
prix moyen chambre. La preuve ! La RMC des 4 étoiles parisiens a augmenté de 11,2 % au
terme du mois de juillet 2001. Et au bout du compte, le RevPar s'est lui aussi envolé,
passant de 1 203 F à 1 357 F.
Pour ce qui concerne les établissements parisiens moyenne gamme (2 et 3 étoiles), le
mois de juillet dernier a été marqué par un net fléchissement de l'activité des 3
étoiles. Cette catégorie a ainsi constaté une baisse de clientèle de près de 3 %. Un
recul néanmoins largement compensé par le niveau de la RMC (+ 10,5 %), portant la
progression du RevPar à 7,2 %.
Parallèlement, les 2 étoiles de la capitale ont eux augmenté leur taux de remplissage,
passant de 81,1 % à 83,3 % d'occupation. Le tout accompagné d'une hausse de 2,4 % de la
RMC et de 6,3 % du RevPar.
C. Cosson avec PKF Consulting France zzz20o
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L'Hôtellerie n° 2734 Hebdo 6 Septembre 2001