Cuisine en Loir-et-Cher
L'association qui
regroupe 22 établissements a présenté, dans une ferme, son nouveau guide
départemental. Créée il y a 15 ans à l'initiative de Bernard Robin, l'association
Cuisine en Loir-et-Cher a été réactivée l'an passé et s'affirme depuis comme le
"seul groupement de restaurateurs de métier dans le département". Pour lancer
son nouveau guide, l'association, qui est désormais présidée par Christian Garanger,
chef du Médicis à Blois, avait choisi de se mettre au vert dans une ferme. Les
restaurateurs de métier veulent en effet nouer des partenariats : l'an passé avec la
Fédération des Syndicats viticoles, cette année avec le syndicat interprofessionnel de
la viande bovine. Les membres de l'association se sont donc retrouvés chez Jean et Eliane
Vernon, agriculteurs aux Motteux, où ils élèvent veaux et bufs tout en abritant
un gîte et 3 chambres d'hôte. Un choix qu'explique Christian Garanger : "Le
restaurateur de métier connaît les cépages des vins, il connaît les différents
morceaux que l'on peut travailler issus de la viande, il sait découper un filet de
poisson."
Les restaurateurs s'engagent pour cela à respecter une charte avec plusieurs engagements
fermes : respecter la législation professionnelle, valoriser la cuisine de la région,
présenter tous les jours un menu du terroir, maintenir un personnel de qualité,
élaborer la cuisine dans l'entreprise, informer le consommateur, etc. Cette année, 22
établissements du département sont adhérents de l'association, depuis l'étoilé
Michelin avec 2 macarons jusqu'au petit restaurant de campagne.
Pour lancer le guide, tiré à 25 000 exemplaires, l'association avait réuni autour d'un
buffet campagnard préparé par les restaurateurs tout ce que le département compte
d'acteurs du tourisme et de l'économie avec, en particulier, les présidents des chambres
de commerce et d'agriculture ainsi que le délégué régional au tourisme. Selon
Christian Garanger, "cultivateurs, éleveurs, viticulteurs, fournisseurs et
restaurateurs sont faits pour sauvegarder le patrimoine".
Un message bien reçu par le monde économique de ce département où le tourisme est un
des fers de lance de l'activité, et surtout par les agriculteurs, qui souffrent toujours
de crises successives. Pour tous, le mot d'ordre est désormais "tradition et
modernité".
J.-J. Talpin zzz22v
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L'Hôtellerie n° 2740 Hebdo 18 Octobre 2001