Toques d'Auvergne
Trois arrivées, quatre départs, trois demandes en attente, plus des émissions à la télévision, les Toques d'Auvergne ne connaissent pas de répit.
Du mouvement chez les Toques
d'Auvergne. Trois nouveaux venus ont rejoint l'association. Valérie Saignié, deuxième
femme chef parmi les Toques, tient la Ferme de Saint-Sébastien à Charroux (Allier)
depuis 1994. Originaire de Chaudes-Aigues (Cantal), elle a fait l'école hôtelière de la
Chaise Dieu (Haute-Loire), et a fait ses armes chez Michel Bras, Jean-Yves Bath, etc. Le Guide
Rouge lui a octroyé un Bib Gourmand. Pour elle, "les Toques, c'est appartenir
à une région et c'est aussi une histoire d'amitié".
Jean-Marc Pourcher, 50 ans, tient l'Auberge du Pont à Pont-du-Château (Puy-de-Dôme)
depuis 8 ans. Discret, calme, il a été classé parmi les chefs à suivre en 1999 par le Guide
Hubert qui reconnaît son talent pour proposer une cuisine "résolument
régionale, innovante sans perdre son âme". "Aujourd'hui, nous ne
pouvons plus rester seuls. C'est la logique du métier", annonce le chef, et pour
lui, les Toques représentent la plus belle solution pour travailler avec des collègues.
Didier Gigot, 36 ans, au Petit Bonneval à Pérignat-les-Sarliève (Puy-de-Dôme), depuis
6 ans, a appris toutes les bases à l'école hôtelière de Chamalières avant de se
perfectionner chez divers chefs en Auvergne. En revanche, Gérard Truchetet (restaurant
Truchetet à Clermont-Ferrand) a pris sa retraite. Il devient Toque d'honneur. Deux autres
membres ont vendu leur affaire et n'appartiennent plus, de fait, à l'association : Hubert
Petit et Jean-Michel Cornut dans le Cantal. Enfin, Carlos Grootaert (le Pré Bossu à
Moudeyres, Haute-Loire) a donné sa démission. Mais trois autres demandes d'admission
seront étudiées très prochainement. A suivre...
Recettes à la télé 7
Lors de leur réunion d'après saison touristique, chez Jean-Marc Pourcher, les chefs ont
décidé d'organiser leur traditionnelle 'Nuit des Toques' le 2 décembre prochain autour
du thème Les vins du monde. Jean-Luc Mouty (Castel Hôtel 1904 à
Saint-Gervais-d'Auvergne, Puy-de-Dôme) a annoncé pour décembre prochain le lancement du
site Internet spécifique à l'association. Des subventions au niveau de l'Europe vont
ramener le coût à environ 800 F par adhérent. Sur une proposition de Jean-Pierre Vidal
(restaurant Vidal à Saint-Julien-Chapteuil, Haute-Loire), il est envisagé de créer une
bourse de l'emploi. Il s'agit de centraliser tous les CV reçus et non-utilisés, ainsi
que ceux des salariés qui souhaitent changer d'établissement. C'est un moyen pour
trouver plus rapidement du personnel qualifié et de le fidéliser chez les Toques. Enfin,
la télévision s'intéresse à la cuisine des chefs auvergnats. La chaîne locale,
privée et hertzienne, Clermont 1re, diffusée sur l'agglomération clermontoise, va
présenter chaque membre des Toques et une de ses recettes. L'émission Quoi de bon ?
est sponsorisée par Saveurs d'Auvergne, une société regroupant des producteurs terroirs
dans une structure de type hypermarché qui doit ouvrir ses portes fin octobre à
Clermont-Ferrand. zzz76v
P. Boyer
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L'Hôtellerie n° 2740 Hebdo 18 Octobre 2001