Trop c'est trop
José Dos Reys, patron de l'hôtel Estoril à Moissy-Cramayel en Seine-et-Marne, est en
train de craquer. Le parking de l'hôtel est constamment envahi. En ce moment, c'est un
cirque avec ses caravanes et un hippopotame dans son bassin de 7 000 litres devant
l'entrée de l'établissement. Naturellement, la clientèle préfère aller ailleurs.
"C'est l'enfer, explique le directeur dans Le Parisien. Je suis au bord du
dépôt de bilan." Seule solution, un référé au tribunal de grande instance.
"Je l'ai fait plusieurs fois, déplore José Dos Reys, mais cela ne sert à
rien ! Cela prend du temps et les nomades partent d'eux-mêmes. D'autres les remplacent,
et il faut recommencer ! Sans compter qu'à chaque fois, je dois débourser 7 500 F (1
143,37 E). Je ne sais pas si je le ferai cette fois-ci." zzz36v
Les économies du turn-over
Des primes pour aider à payer ses études, des soirées bowling ou des dîners
auxquels toute l'équipe participe, des entrées gratuites au cinéma, des CD, une très
grande flexibilité dans les horaires pour permettre aux jeunes de concilier au mieux
études et travail... Ce sont quelques-unes des règles qu'observent les managers des
fast-foods Chick-fil-A aux Etats-Unis. La chaîne, basée à Atlanta, compte aujourd'hui
plus de 1 000 restaurants et son turn-over ne dépasse pas 25 %. Chick-fil-A estime
qu'elle a économisé 10 millions de dollars l'an dernier en conservant son turn-over à
ce niveau (Houston Chronicle). zzz22v
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L'Hôtellerie n° 2741 Hebdo 25 Octobre 2001