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Restauration rapide

Quick poursuit sa diversification avec le Club

La chaîne de restauration rapide s'attaque au créneau du sandwich et lance un nouveau produit sans bœuf.

Avec le Club, décliné sous 3 recettes - mozza (19,70 francs), classic (18,90 francs) et poulet-bacon (21 francs) -, la chaîne de restauration rapide belge, Quick (454 restaurants en Belgique, en France, au Luxembourg, dans les Dom- Tom, en Slovénie, en Hongrie et en Andorre), investit le créneau des sandwiches. Tout en élargissant son offre de produits non-bœuf. Disponibles dans tous les restaurants français depuis le 19 octobre, et en Belgique depuis cet été, les Clubs, servis chauds, sont composés d'un pain croustillant à griller style panini. Ils ont une durée de vie de 30 heures, ce qui leur donne la particularité de pouvoir être préparés à l'avance et conditionnés sous vide. A la maison mère du groupe, à Berchem en Belgique, la direction, qui présentait la semaine dernière son nouveau produit, a déclaré être en pourparlers avec 3 industriels. La distribution est ensuite assurée par la plate-forme Quick. En attendant, les Clubs sont préparés deux fois par jour dans les restaurants.
"Ce nouveau lancement entre dans notre logique de réduction de l'assortiment. Nous ne voulons pas proposer plus de 10 à 11 produits chauds. Dans nos restaurants belges, le Club a remplacé le Star", explique Thierry de Haasque, le cuisinier en chef du 7e Ciel, la cuisine test du groupe située au 7e étage du siège. Il poursuit : "Le Club que nous pouvons garnir de diverses manières, nous permet une très large déclinaison de la gamme, adaptable en fonction des profils de goût de chaque pays où nous sommes implantés."

Evolution
Dans les unités belges, les Clubs représentent 10 % des ventes pour un objectif situé entre 15 et 20 % pour 2002. En France, les performances devraient être identiques. Durant le premier semestre 2001, les ventes de burgers de viande de bœuf dans les restaurants de la chaîne ont chuté de 10 points.
Sur 1 000 produits vendus sur cette période, 63,16 % sont à base de bœuf (73,8 % en 2000), 24,78 % à base de volaille (19,78 % en 2000) et 7,48 % à base de poisson (6,42 % en 2000). Sur la carte Quick, les références de viande blanche sont maintenant plus nombreuses que celles de viande rouge. A la direction, on se défend d'un reniement pour la viande rouge. "Ce n'est pas un reniement, c'est une évolution. Le bœuf reste notre fonds de commerce, et le Giant, notre produit phare", expli-que l'administrateur délégué, Chris Van Steenbergen.
Reste que les nouveaux restaurants Quick et les unités rénovées ont perdu l'appellation 'hamburger restaurant'.
Malgré un premier semestre 2001 difficile avec un résultat net de 4 millions d'euros, le groupe tente toujours de conserver sa place du numéro 2 sur le marché français et de numéro 1 sur le marché belge derrière le géant américain de la restauration rapide McDonald's. Avec une trentaine de fermetures réalisée en France et en Belgique et un peu plus d'ouvertures, le nombre d'unités devrait légèrement augmenter. Selon l'état-major, l'objectif est de réaliser 15 % du chiffre d'affaires à l'extérieur du marché belge à la fin 2004. Le groupe n'exclut pas d'étendre ses accords avec Elior sur différents pays.
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Thierry de Haasque, le cuisinier en chef du 7e Ciel, présente le Club.

Quick est toujours à vendre
Selon Chris Van Steenbergen, administrateur délégué, le groupe devrait renouer avec la rentabilité en 2002 "sauf crise majeure". Il a par ailleurs précisé que Gib, actionnaire principal, avait toujours le projet de se séparer de ses activités autres que le bricolage, et qu'il cherchait un preneur pour le groupe Quick. Deux cas de figure sont envisageables : la reprise par une autre société de restauration ou le rachat par une société financière. Chris Van Steenbergen a également précisé la poursuite d'un plan d'économies par le biais, notamment, de la réduction des frais centraux et l'abandon d'un système informatique trop complexe.

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Chris Van Steenbergen.

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L'Hôtellerie n° 2741 Hebdo 25 Octobre 2001

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