Un an après
En 1 an, 200 panonceaux portant le label de la charte qualité des maîtres d'hôtel ont fleuri sur les vitrines des établissements.
Cette initiative, portée par
l'Association des maîtres d'hôtel de France région Alsace, rayonne bien au-delà
puisque des établissements du Sud-Ouest, du Grand-Est et de Paris y ont adhéré. "Nous
sommes la seule région à soutenir les services de la salle par ce moyen qui permet de
mettre aussi en valeur des maisons modestes qui, comme les établissements renommés, ont
le souci de maintenir le professionnalisme", explique Pierre Batt,
vice-président de l'association. Par cette charte en 10 points mettant en avant les
règles rigoureuses qui régissent le travail de la salle et le principe que le confort du
client constitue la première préoccupation du personnel, les maîtres d'hôtel désirent
promouvoir l'image de leur profession aux yeux du public. "Force est de constater
que l'image que nous transmettons aux personnes étrangères à notre corporation n'est
guère réjouissante. La critique est difficile à entendre quand elle vise la qualité de
l'accueil et du service pratiqué hélas par des serveurs sans véritables compétences,
qui se conduisent comme des 'transporteurs', mais que les restaurateurs, faute de
personnel, sont parfois contraints d'embaucher", explique René Werlen,
président de l'association. Par-delà l'impact publicitaire du panonceau destiné au
grand public, les promoteurs de l'opération s'inscrivent dans une dynamique de
valorisation du métier auprès des jeunes en prouvant que l'emploi de serveur est plus
qu'un job. Les maîtres d'hôtel adhérant à la charte s'engagent à se perfectionner et
à transmettre leur professionnalisme aux plus jeunes. Depuis 20 ans, l'association a
dirigé ses activités vers le recrutement ainsi que vers la formation des jeunes et la
valorisation des meilleurs professionnels par l'organisation de concours. "Nous
sommes à l'initiative du concours du Meilleur ouvrier de France dans la catégorie des
métiers de salle, et nos membres participent aux jurys des examens des CAP et BEP",
précise Pierre Batt. Après un an, les efforts autour de la charte qualité portent leurs
fruits. Pierre Batt constate que les panonceaux apposés sur les établissements suscitent
des demandes de renseignements de la part d'un public qui découvre que la qualité d'un
restaurant ne dépend pas seulement de l'art du cuisinier, mais aussi de la rigueur du
travail de la salle.
O. Berthelin zzz76v
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L'Hôtellerie n° 2762 Hebdo 28 Mars 2002 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE