Les MCF emploient près de 10 000 personnes qualifiées, et représentent un chiffre d'affaires de plus de 230 millions d'euros.
Michel Blanchet a été élu à la tête de l'association des MCF en 2000.
L'album photos-souvenir, publié à l'occasion des 50 ans de l'association des Maîtres cuisiniers de France, ne plaide pourtant pas en leur faveur. Les clichés, pour la plupart en noir et blanc, immortalisent rencontres, intronisations et concours. Comme celui du Meilleur apprenti cuisinier de France et celui du Meilleur apprenti cuisinier d'Europe, destinés à mettre en avant les futurs talents, et auxquels fournisseurs et annonceurs-financeurs volent la vedette sur la photo finale. Pourtant, page 35, le message est là, comme une bouffée d'oxygène. Après un demi-siècle, les MCF prennent un nouveau départ et adoptent un nouveau logo plus dynamique.
Travailler la marque
Premier axe d'action : apporter une aide à leurs jeunes confrères et membres les plus
jeunes. "Aujourd'hui, les cuisiniers qui s'établissent ont des soucis. Ils
doivent être aux fourneaux tout en s'occupant de commercialiser leurs affaires, de
communiquer", explique Michel Blanchet, président des MCF depuis 2000, et chef
propriétaire du Tastevin à Maisons-Laffitte (Yvelines). Pour leur donner une meilleure
visibilité, l'association travaille la marque. Objectif : que le nouveau macaron apposé
à l'entrée des restaurants soit un gage reconnu de qualité par le public, un "label
de la tradition et du goût, de la culture et
du plaisir de la table". Dans la même optique, le guide annuel pourrait être
commercialisé.
"Je souhaite que nos adhérents aient un retour sur investissements. Nous
planchons également sur une carte de fidélité", poursuit Michel Blanchet. Un
thème abordé lors du 47e congrès mondial des MCF les 10, 11 et 12 mars derniers à
Montpellier, tout comme la formation et la fidélisation des équipes.
"Aujourd'hui, notre métier de cuisinier bouge beaucoup. Les sommeliers, les
barmen ont su se mettre en valeur. Pas nous", poursuit Michel Blanchet. Second
cheval de bataille : la formation. Pour la rentrée 2002, les Maîtres cuisiniers
projettent de mettre en place un partenariat avec l'école Grégoire-Ferrandi (chambre de
commerce et d'industrie de Paris). Un genre de compagnonnage par lequel un jeune commis,
titulaire d'un CAP ou d'un BEP, poursuivrait un cycle de formation - des journées de
stage - spécifique durant 2 ans. "De cette façon, nous leur établirons un
parcours professionnel au sein de nos établissements", explique encore Michel
Blanchet. Pour l'instant, le nombre de jeunes susceptibles de suivre cette formation, qui
serait financée par le Fafih, n'est pas connu.
L. Anastassion zzz76v
Association des Maîtres cuisiniers de France
40, rue Blanche
75009 Paris
Tél. : 01 45 26 99 39
Fax : 01 45 96 00 15
12 nouveaux membres dans le guide 2002 Le 15 octobre 2001, la commission d'admission a décidé d'ouvrir les rangs
de l'association à 12 nouveaux membres : Claude Le Tohic du CFAIE de l'Eure (27), Bruno
Letartre de La Vieille Maison (28), Thierry Maffre-Boge de La Petite France (13),
Jean-Jacques Menanteau de l'Hôtel de l'Europe (Amsterdam), Michel Perraud de Fleur de Sel
(Sorrington, Grande-Bretagne), Jérôme Ponchelle de The Connaught (Londres), Dominique
Quay du Château de Fere (02), Jacques Rolancy du London Hilton Park Lane (Londres),
Michel Roux du restaurant Le Gavroche (Londres), Ernest Schaetzel de l'Hostellerie des
Châteaux (67), Yannick Alleno de l'Hôtel Scribe (75) et Philippe Brun du Haut Allier
(43). |
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L'Hôtellerie n° 2762 Hebdo 28 Mars 2002 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE