Umih Dordogne
Les hôteliers périgourdins montrent l'exemple. L'Umih 24, en partenariat avec plusieurs organismes publics et privés, lance une opération d'enlèvement des huiles alimentaires usagées. Au nom de la protection de l'environnement.
L'idée du président de
l'Umih 24, Jean-Luc Bousquet, pourrait faire école. En effet, l'Umih 24 propose aux
établissements une collecte de leurs huiles alimentaires usagées. Acheminés par la
société Ecogras, les déchets vont être retraités puis revendus comme combustibles à
une blanchisserie industrielle de Brantôme. Le professionnel de la restauration versera
0,18 e par litre enlevé, mais percevra en contrepartie une subvention de 0,09 e par
litre, de l'association Bassin Adour Garonne. Pour conduire cette opération citoyenne, un
poste d'emploi-jeune va être créé. Son salaire sera pris en charge par l'Etat (à
hauteur de 80 %) et par la chambre de commerce et d'industrie de Périgueux.
D'autres intervenants apportent leur soutien tels que le conseil général de la Dordogne
et le comité régional d'Aquitaine chargés de communiquer largement sur cette
opération. De son côté, l'Ademe, l'Agence de développement et de la maîtrise
d'énergie, met ses ingénieurs à la disposition des entreprises hôtels-restaurants,
mais aussi des campings dans le cadre d'un accord avec l'hôtellerie de plein air afin de
réaliser en amont des audits.
Si l'Umih 24 est à l'origine de cette démarche, comme le souligne Jean-Luc Bousquet,
"toutes les entreprises adhérentes ou pas au syndicat peuvent souscrire à la
démarche". L'opération est en cours de finalisation et devrait démarrer avant
l'été.
B. Ducasse zzz74v
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L'Hôtellerie n° 2766 Hebdo 25 Avril 2002 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE