Edouard Carlier, A. Beauvilliers à Paris
© Sénat
Edouard Carlier, entouré du président du Sénat et de Michèle Porcheron, sa
sur.
C'est le président du Sénat, Christian Poncelet, qui a tenu à remettre personnellement à Edouard Carlier cette distinction particulièrement honorifique puisque très rare. Il n'existe en effet que 60 titulaires en France et 83 dans le monde de la médaille de commandeur du Mérite agricole. Une cérémonie pleine d'émotion et d'amitié réunissait, autour d'Edouard Carlier, ses amis fidèles, dont certains n'avaient pas hésité à traverser les mers pour assister à ce moment qu'ils savaient particulièrement important pour le créateur du restaurant parisien A. Beauvilliers. L'occasion pour ses amis, artistes et restaurateurs pour un grand nombre, de découvrir, à travers le discours du président du Sénat, le parcours atypique de ce restaurateur exigeant, enthousiaste et attachant qui ne mesure pas sa passion pour défendre à l'étranger, à travers de fréquentes missions, les atouts de la cuisine française et pour mettre en avant les produits du terroir. Christian Poncelet ne s'y est pas trompé, en rappelant combien Edouard Carlier portait "attention à la qualité des produits et à leur mise en valeur", il mit aussi en avant "la profusion des décorations florales qui fait d'Edouard Carlier un bienfaiteur du secteur agricole". Il rappela l'héritage culinaire et gastronomique, de celui qui, né en Belgique, fils et petit-fils d'hôteliers-restaurateurs, décida de mener sa passion des arts comme il l'entendait, boudant les arts culinaires pour s'investir dans les arts graphiques. Mais le directeur artistique de l'agence Hollenstein, père graphique de la rose Lancôme, la petite fleur de Yoplait, entre beaucoup d'autres, va bientôt se retrouver, c'est son destin, à la tête d'un restaurant pour aider ses cousines, puis il ne pourra plus se passer de cette ambiance retrouvée de son enfance et se lancera dans l'aventure en rachetant une boulangerie, au pied de la butte Montmartre. C'est là qu'il crée A. Beauvilliers. Un restaurant qui, au-delà de la qualité de la table, est un lieu unique, par l'ambiance qu'a su donner Edouard, secondé à tous les instants par Michèle Porcheron, sa sur. Rien d'étonnant à ce que les directeurs des palaces parisiens aient répondu présents en aussi grand nombre, que les Lorrains de Joigny, Pierre Gagnaire, Henri Faugeron, mais aussi Annie Cordy, Paul Loup Sulitzer et beaucoup d'autres aient accompagné Edouard Carlier dans son émotion. zzz18p
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L'Hôtellerie n° 2768 Hebdo 9 Mai 2002 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE