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TOURISME

Sous les projecteurs

Finistère

Politique de reconquête

L'érosion de la fréquentation touristique en Bretagne est datée de 1997. Le naufrage de l'Erika en 2000 n'a fait qu'accentuer le phénomène (moins 9 % de nuitées), mais des signes de reprise sont visibles depuis 2001 (+ 6 %).

A l'orée de la haute saison 2002, le conseil général, le comité du tourisme, les CCI et les syndicats professionnels, mobilisés dans la reconquête de la fréquentation de 1999, touchent leurs premiers dividendes. Les résultats de début de saison permettent d'espérer que le volume annuel moyen de 30 millions de nuitées sera retrouvé en 2002. Les multiples efforts de promotion, de plus en plus ciblés, et les animations de qualité de plus en plus nombreuses, produisent leurs premiers intérêts. Pour le président finistérien des CHRD - le Fouesnantais Hubert Jan - avril aura été moyen, le joli mois de mai excellent, avec moins de groupes, mais plus d'individuels et d'hommes d'affaires, juin perturbé par une météo chamboulée mais aussi par l'actualité politique et footballistique. En revanche, juillet semble encore incertain, mais on sait que la clientèle s'annonce de moins en moins longtemps à l'avance.

Saison décalée
A noter que désormais 18 % des réservations sont faites par Internet, ce qui semble être un record national. Globalement, le printemps a été bon, le mois de mai meilleur qu'en 2001 grâce à ses ponts à répétition. Si le mois de juin, à la météo décevante, a été plus moyen, les réservations pour la haute saison s'annoncent bien. La première quinzaine de juillet contrariée par des vacances scolaires - qui démarrent trop tardivement, déplorent toujours les professionnels - n'est plus ce qu'elle était, mais la seconde quinzaine d'août la compense désormais. Il se confirme que la haute saison s'est décalée d'une quinzaine. Autre confirmation, les petits congés se sont multipliés grâce aux 35 heures et, à terme, chacun espère que la RTT favorisera cet allongement de la saison dont rêvent les 330 hôteliers finistériens (236 classés), et d'une manière générale le tourisme saisonnier qui emploie 16 500 salariés. A. de Sigoyer zzz70

Les professionnels ont fait un premier point.

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L'Hôtellerie n° 2778 Hebdo 18 Juillet 2002 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE