Prix Taittinger
Mardi 19 novembre, Stéphane Buron, sous-chef au restaurant Le Chabichou à Courchevel (Savoie), a reçu le 36e prix culinaire international Pierre Taittinger, des mains du chanteur Henri Salvador aux côtés de Claude Taittinger, p.-d.g. du Champagne Taittinger.
Stéphane Buron, lauréat du 36e prix culinaire international Pierre Taittinger.
Les 2 et 3e prix ont été
attribués respectivement à l'Anglais Eyck Zimmer du Claridge's à Londres et au Japonais
Hiroshi Sato du Urawa Royal Pines Hotel à Saitama au Japon.
9 finalistes ont participé à l'ultime épreuve, ce 19 novembre, dans les cuisines de
l'école hôtelière de la CCI de Paris : créer une recette '4 poulets de 2 kg avec lobe
de foie gras de 500 g accompagnés de 3 garnitures libres et d'un velouté Dubarry', à
partir d'une liste d'ingrédients. Le jury était présidé par Jacques Lameloise qui,
pour la prochaine édition, passe la main à Jacques Pourcel.
Les 340 candidats initiaux, représentant 7 pays (Allemagne, Angleterre, Belgique, France,
Japon, Pays-Bas et Suisse), s'étaient une première fois affrontés autour de 2 recettes.
La première, libre, consistait à cuisinier une lotte de 3 kg et un homard bleu femelle
de 800 g accompagnés de 2 garnitures libres (mousseline de sandre ou de brochet de 1,5
kg) pour 12 personnes. Le jury de chaque pays a déterminé la recette imposée.
La cérémonie de remise des prix s'est déroulée dans les salons de l'Hôtel Concorde
Lafayette à Paris. La réalisation des buffets était confiée à 4 grands chefs :
Dominique Bouchet du restaurant Les Ambassadeurs à l'Hôtel de Crillon à Paris,
Jean-Pierre Bruneau du Restaurant Bruneau à Bruxelles, Chris Galvin du restaurant Orrery
à Londres, Bernard Gothuey du restaurant Rive Gauche de l'hôtel Baur-au-Lac à Zurich.
Pascal Lagouge et Alain Gonnet, les chefs du Concorde Lafayette, avaient imaginé les
buffets musicaux.
L. Anastassion zzz14
Buron, cuisine... passion !
"J'étais vraiment ému", avoue ce
Nancéen de 37 ans, installé depuis une douzaine d'années en Savoie. La cuisine ? Il se
souvient y avoir toujours pensé, au point que le cheminement vers un CFA s'est imposé de
lui-même. Stéphane a suivi cette route marquée par quelques rencontres. Gilles Bragard
d'abord, au Grand Cerf à Gérardmer où Noël Paradisi était en cuisine. |
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L'Hôtellerie Restauration n° 2797 Hebdo 28 Novembre 2002 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE