Côte d'Azur
Henri Céran, directeur du nouveau Convention bureau de la Côte d'Azur, mis en place par le CRT, effectue un audit de l'offre locale en matière de tourisme d'affaires. L'hôtellerie, performante, est un atout certain sur le marché international.
Sur la Côte, le tourisme d'affaires représente 24 % du CA global généré par
le tourisme.
Le tourisme
d'affaires représente 24 % du chiffre d'affaires global généré par le tourisme sur la
Côte d'Azur. "C'est une véritable composante de la vie économique locale, et
l'on peut facilement le constater puisque de nombreux hôtels qui fermaient auparavant
l'hiver restent désormais ouverts à l'année. La condition de leur ouverture reste, bien
sûr, la rentabilité, c'est-à-dire le taux de remplissage, qui, hors saison, s'appuie
majoritairement sur les congrès et séminaires...", analyse Henri Céran,
directeur du Convention bureau de la Côte d'Azur. L'objectif de cette nouvelle structure
est de pouvoir proposer des lieux à toutes les demandes de congrès ou de séminaires qui
veulent se tenir sur la Côte d'Azur, sans plus de précisions... "Nous allons
devoir déterminer des critères pour sélectionner les hôtels proposables, la qualité
de l'hébergement étant un élément fort de la crédibilité de la destination. On peut
évidemment interpréter ces critères comme des mesures restrictives, mais ils peuvent
également être un élément de stimulation. Nous pourrons, par exemple, indiquer aux
hôteliers non retenus quels sont les équipements qu'ils doivent posséder pour être
choisis.
Pour un touriste d'affaires, des salles de réunion uniquement utilisées pour cet usage,
des chambres en nombre suffisant, des prises pour brancher les ordinateurs, un fax et un
photocopieur sont indispensables..."
Une chance de plus pour les petits établissements
La Côte d'Azur est déjà largement sensibilisée aux exigences de ce type de clientèle,
puisque 1 séjour sur 5 se déroule dans le cadre d'affaires. "La fréquentation,
de plus en plus importante des touristes d'affaires, tire les équipements vers le haut.
Les 2 et 3 étoiles proposent des services qui ne sont pas disponibles dans des hôtels de
même catégorie ailleurs en France..." "Ce qui donne une image de qualité
reconnue au niveau international : l'hôtellerie locale est performante et bien adaptée
aux demandes de la clientèle internationale, qui la fréquente d'ailleurs depuis très
longtemps !", souligne Henri Céran. Un satisfecit qui s'étend à l'attitude
commerciale des hôteliers : "La plupart ont bien compris qu'il fallait retrousser
ses manches et aller chercher des clients, et c'est dans ce sens qu'il faut travailler.
Les responsables des syndicats en sont d'ailleurs bien conscients et motivent leurs
adhérents !" Et par rapport à l'hôtellerie des autres centres de congrès
européens ? "D'après les clients, depuis l'euro, on constate que l'écart s'est
resserré au niveau européen. La France est dans une position moyenne au niveau des prix
des chambres. En revanche, elle n'est pas compétitive au niveau des prix des services et
des prestations annexes...
Mais les clients relativisent, car ils reconnaissent que le service est cher, mais qu'il
est de qualité !" Quels bénéfices pourront tirer les hôteliers de la mise en
place du Convention bureau ? "Je crois que c'est une chance. Ceux qui le
souhaitent, et qui répondent à nos critères, seront référencés et pourront ainsi
satisfaire les demandes internationales, ce que de nombreuses petites structures ne
peuvent pas faire de façon régulière, faute de personnel ou de budget spécifique
!" zzz70
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L'Hôtellerie Restauration n° 2798 Hebdo 5 Décembre 2002 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE