Côte basque
Sur la côte basque, la saison s'étire jusqu'au 15 novembre. Malgré la météo défavorable en haute saison, les opinions sont positives à l'exception de quelques secteurs d'activité très dépendants des conditions climatiques.
Les vacances de la Toussaint attirent un grand nombre de visiteurs.
Globalement, selon les
tendances présentées par le comité départemental du tourisme Béarn/Pays Basque, à la
suite d'enquêtes réalisées par téléphone auprès de professionnels, 73 % d'entre eux,
pour la côte basque, avancent une opinion très positive (et 26 % jugent la saison assez
bonne) pour la période de mi-juillet à fin août. En septembre, ce chiffre d'opinions
très satisfaisantes s'élève à 35 % (auxquels s'ajoutent 45 % d'opinions qualifiant la
saison d'assez bonne). Par rapport à 2001, il semblerait même que cette saison soit
jugée meilleure, notamment en septembre où 54 % des professionnels estiment la
fréquentation supérieure.
Au-delà des chiffres, l'opinion sur le terrain et selon les secteurs est très
contrastée. Ainsi, à Biarritz, les professionnels qui ont le plus souffert du mauvais
temps sont ceux qui exploitent des outils essentiellement tournés vers la haute saison.
C'est notamment le cas des restaurateurs disposant de tables en terrasse. Les autres
restaurateurs ont, eux, mieux résisté, car ils disposent d'équipements leur permettant
de recevoir du monde durant l'hiver. Le mauvais temps en haute saison démontre tout
l'intérêt de développer une activité touristique à l'année, commente Eric Marchais,
le directeur adjoint de l'office de tourisme de Biarritz. La pluie attirant le monde en
centre-ville, certaines activités sont favorisées, comme les visites de musées, les
achats dans les magasins ou la fréquentation des cafés, brasseries, restaurants et
salons de thé, souligne de son côté le cafetier-brasseur Jean-Marie Bernet,
représentant pour Biarritz des cafés-brasseries au sein de l'Umih.
Pour le secteur de l'hôtellerie proprement dit, le bilan est plus mitigé : la baisse
d'activité début juillet n'a pu être compensée en août, un mois qui ne peut absorber
de surplus de fréquentation. C'est donc l'avant-saison et l'arrière-saison qui font la
différence. Pour Edmond Lamaysouette, le représentant biarrot du syndicat de
l'hôtellerie, si la saison n'a pas été un cru exceptionnel, l'année a été
globalement positive avec une bonne fréquentation jusqu'au 15 novembre. Le fait de voir
beaucoup de monde sur les plages ne se traduit pas nécessairement en nuitées
supplémentaires, tempère-t-il. "L'effet 35 heures se mesure en surplus de temps
libre mais pas de moyens." Et si les vacances de la Toussaint attirent un grand
nombre de visiteurs, il faut savoir que c'est une migration qui s'effectue en grande
partie vers les familles et non pas dans l'hôtellerie. Mais les taux d'occupation sont
demeurés honorables. "C'est en hiver qu'il y a matière à s'inquiéter. Le parc
hôtelier, dans lequel il faut inclure les résidences hôtelières, devient pléthorique
dès la basse saison."
Opération '3 pour 2'
C'est pourquoi il souscrit à l'opération '3 pour 2' qui avait été expérimentée
l'hiver dernier sur la période du 1er janvier au 31 mars, à l'initiative de Biarritz
Tourisme. L'opération, qui a comme objectif d'attirer la clientèle hors saison, consiste
à proposer à toute personne séjournant 2 nuits à Biarritz le principe du 3 pour le
prix de 2. Ainsi, pour 2 nuits d'hôtel réservées, la 3e est offerte. La règle du 3
pour 2 s'applique à d'autres secteurs d'activité comme le golf, les musées, les écoles
de surf, les restaurants, etc. Plus d'une trentaine de partenaires ont adhéré à cette
offre promotionnelle, reconduite cette année jusqu'au 31 mars 2003.
I. Ativissimo zzz70
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L'Hôtellerie Restauration n° 2798 Hebdo 5 Décembre 2002 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE