En 1986, Albert Romain, président de la Sepel,
était en recherche d'une initiative susceptible de dynamiser le salon des métiers de
bouche. Paul Bocuse lui proposa d'organiser un concours de cuisine qui réunirait les
jeunes chefs du monde entier. L'idée fut mise en uvre l'année suivante, et en
1987, Jacky Fréon, chef du Lutetia à Paris, devint le premier Bocuse d'or de l'histoire.
"Nous voulions que les candidats puissent réaliser un plat en exprimant leur
culture et leur sensibilité. Je suis un ardent défenseur de la cuisine du terroir, et
c'est le cas au Bocuse d'or où les concurrents disposent des mêmes éléments de base.
Cela permet à la cuisine de revenir à une intéressante simplicité, de rester
identifiable avec des os et des arêtes. Comme je l'ai souvent dit, trop de fusion des
mets prête à confusion", dit Paul Bocuse.
Le Bocuse d'or est un événement particulier, véritable point d'orgue d'un salon qui
accueille aussi la Coupe du Monde de la Pâtisserie. En deux vagues de 12, les concurrents
- cernés par les caméras et les appareils photo de journalistes du monde entier -
évoluent désormais devant une tribune pouvant accueillir 800 spectateurs.
Pour certains, supporteurs serait le mot juste car l'ambiance ne se dément pas du matin
lors de l'entrée en lice du premier concurrent à la fin de l'après-midi où le dernier
plat est envoyé. Drapeaux, crécelles, chansons, encouragements : à l'instar d'une
rencontre de football ou de rugby, rien me manque et l'enceinte sait se montrer vibrante
à souhait ! zzz14
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L'Hôtellerie Restauration n° 2805 Hebdo 23 Janvier 2003 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE