"Parfois
du mal à trouver le sommeil", admet Franck Putelat, candidat français du Bocuse
d'or. A Carcassonne, au rythme d'un entraînement quotidien depuis le 1er novembre, il a
peaufiné sa préparation et n'a négligé aucun détail.
Un box de 12 m2, identique à celui où il évoluera dans l'aire de concours, a été
construit dans les cuisines du restaurant La Barbacane, heureusement fermé au public. Les
plaques et le four sont les mêmes que ceux qu'il retrouvera à Lyon.
Les plats qu'il utilisera lors du concours et qu'il a dessinés ont été réalisés par
un artisan local. "Une fois par semaine, Jean-Luc Danjou (MOF, chef de travaux au
lycée hôtelier de Toulouse) a supervisé mon travail. Et un magnétiseur m'a aidé, avec
un traitement homéopathique, à trouver un meilleur sommeil. Mon entraîneur a eu peur
que j'arrive à saturation, mais je suis confiant. J'ai investi 40 000 e pour ce
concours, et j'en serai un peu de ma poche, mais ce n'est pas important. Le niveau est
désormais très élevé et justifie une telle préparation. C'est le moment le plus fort
de ma carrière avec une réelle chance à saisir. Je sais que le candidat français est
toujours attendu, alors, lorsque j'aurais envoyé, je veux pouvoir me dire que j'ai fait
de mon mieux. Je viens à Lyon pour être, au minimum, sur le podium", dit Franck
Putelat. Avant les Jeux de Sydney, le boxeur Brahim Asloum tenait un langage similaire à
propos du podium. Il est monté sur la plus haute marche et devenu champion olympique ! zzz14 zzz18p
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L'Hôtellerie Restauration n° 2805 Hebdo 23 Janvier 2003 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE