du 3 avril 2003 |
ENTREPRISE |
Sous l'impulsion de la nouvelle équipe dirigeante, la chaîne cherche à se rapprocher de ses adhérents et à élargir son emprise. Un service animation de réseau vient de voir le jour.
La concurrence est
rude sur le créneau de l'hôtellerie de charme. Best Western France, qui compte
aujourd'hui 220 hôtels, en a parfaitement conscience. Raison pour laquelle la nouvelle
direction de la chaîne composée de Joël Didillon (président) et de Stéphane Gauthier
(directeur général) a décidé de se battre pour fidéliser ses membres. Afin d'y
parvenir, le groupement s'est fixé des objectifs précis. A commencer par être un
prestataire de services efficace auprès de ses adhérents. "Ces derniers sont
d'abord et avant tout nos clients !, explique Stéphane Gauthier. Notre mission
première consiste donc à leur offrir une large gamme de services qui puisse permettre
l'amélioration des chiffres d'affaires et de la rentabilité de leur entreprise
respective."
Une 'petite révolution culturelle' qui s'accompagne dans les faits d'actions
appropriées. Jouant à fond la proximité avec ses adhérents, le groupement s'est doté
au début de l'année d'un service animation de réseau. Confié à Stéphane Crémel,
entouré de 3 collaborateurs, ce nouveau département se veut être à l'écoute des
hôteliers-restaurateurs dans leur vie professionnelle au quotidien. Tout en promouvant,
bien sûr, les différentes prestations proposées par Best Western France. "Nous
proposons déjà bon nombre de services, mais nous sommes en train d'étoffer la palette,
avec, notamment, un service de presse à la carte ou bien encore des contrôles qualité",
souligne le directeur général. De quoi séduire les membres ! Ces services inédits
seront certes payants, mais la mise en place de la nouvelle organisation, elle, n'a pas
généré de coût supplémentaire pour Best Western France. D'ailleurs, les cotisations
n'augmenteront pas en 2003.
Un développement ciblé sur Paris
Il n'empêche qu'avec un budget de fonctionnement annuel évalué entre 5 et 6 Me, la
chaîne doit bel et bien accroître ses ressources. Comment ? Après analyse du
fonctionnement des grands réseaux volontaires en Europe, Best Western France affiche
clairement ses ambitions. "Nous étudions la possibilité de créer à moyen terme
une filiale achats ouverte à des entreprises extérieures. Les bénéfices dégagés nous
permettraient de financer plus d'actions", indique Stéphane Gauthier. En
attendant, le groupement français cherche des solutions pour limiter l'érosion naturelle
de ses membres. Difficultés de transmission d'entreprise, changement de propriétaire...,
les problèmes ne manquent pas dans ce domaine. "Nous allons plancher pour trouver
le moyen de mettre en relation les acheteurs et les vendeurs afin de conserver l'enseigne
dans le groupe ", précise le directeur général. Une réflexion intelligente
par les temps qui courent. D'autant que la conquête de nouveaux membres s'avère ardue.
Avec 220 établissements, Best Western France n'a pourtant pas dit son dernier mot en la
matière. Pas question évidemment de se développer tous azimuts ! Mais selon des cibles
précises à Paris : le XIIe, XVe, VIIIe et IXe arrondissements. S'agissant de la
province, la marque peut encore tabler sur de belles perspectives d'évolution à travers
des villes comme Metz, Orléans, Limoges, Angoulême, Toulouse, Bordeaux... zzz36t
C. Cosson
Article précédent - Article suivant
Vos réactions : cliquez sur le Forum des Blogs des Experts
Rechercher un article : Cliquez ici
L'Hôtellerie Restauration n° 2815 Hebdo 3 Avril 2003 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE