du 10 avril 2003 |
ACTUALITÉ |
n NICE (06)
Le préfet des Alpes-Maritimes vient de donner son accord pour le début des travaux du tramway niçois. Les professionnels, bien qu'inquiets, vont essayer de limiter la baisse prévisible de l'activité.
C'est peut-être le seul point qui fait
l'unanimité parmi l'ensemble des socioprofessionnels niçois : le tramway est une
nécessité pour désengorger un réseau routier bien souvent saturé. La ligne 1, qui
desservira le nord, le centre et l'est de Nice, devrait être opérationnelle en 2006, le
préfet venant de donner son accord pour le début du chantier. Si certains commerçants,
notamment dans le nord de la ville, affichent clairement, à l'aide de grandes bannières,
leur désaccord sur le trajet retenu, les hôteliers, restaurateurs et cafetiers font
preuve d'une plus grande retenue. "Evidemment, l'idéal serait que le tramway
apparaisse d'un coup de baguette magique", plaisante Hubert Boivin, président de
l'Association des limonadiers-restaurateurs, dont environ un tiers des adhérents risque
d'être pénalisé pendant les travaux. Ces derniers "vont être menés par
tranche d'un kilomètre à peu près, pendant 6 à 8 mois. Cela va occasionner des
difficultés pour les clients et les fournisseurs, et un manque à gagner, peut-être de
l'ordre de 20 à 25 %. Mais il faut aussi reconnaître que dans nos types de commerces, la
consommation continue : les ouvriers viennent se désaltérer, les gens qui travaillent
dans le secteur ne vont pas changer de quartier pour aller manger. Nous avons bien dit à
nos adhérents qu'il allait falloir s'adapter, et faire des efforts supplémentaires pour
que les clients ne pâtissent pas de la situation..."
Les hôteliers, quant à eux, craignent les difficultés de circulation, notamment pour
les autocars : "Nous avons conseillé à nos adhérents de moins démarcher les
autocaristes et plus les individuels pour la période du chantier, indique Michel
Tschann, le président du syndicat. D'autre part, deux personnes nous représentent
auprès de la mairie pour suivre les plans de circulation et préserver les accès aux
hôtels." La véritable inconnue est la perte réelle que subiront les
professionnels du fait du chantier (et de ses retards possibles) : "Le maire s'est
engagé à ce que les commerçants ne souffrent pas des travaux, remarque Hubert
Boivin. Il y aura donc certainement un dédommagement de la gêne subie."
"Nous sommes dans le flou, souligne Michel Tschann. Nous disposons de
statistiques précises mois par mois, qui nous permettront de faire des comparaisons. Et
pour une indemnisation éventuelle, nous suivrons le droit commun." zzz70 zzz36v zzz22v zzz26v
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L'Hôtellerie Restauration n° 2816 Hebdo 10 Avril 2003 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE