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 du 1er mai 2003 |
FORMATION |
n SALARIÉS EN FORMATION EN PACA
L'Umih PACA et le Fafih ont signé une convention de formation avec l'Etat. Elle concerne les salariés des entreprises de moins de 10 salariés dont une partie de la rémunération sera prise en charge.
Yves Chamberlhac, directeur régional de l'emploi, Guy Ramage, président de
l'Umih PACA, et Michel Bédu, président du Fafih.
Pour un succès,
c'est un succès. A quelques mois de la fin de son mandat, Guy Ramage, président de
l'Umih Provence-Alpes-Côte d'Azur, vient de faire un grand pas en avant pour la formation
des entreprises de moins de 10 salariés. Avec Michel Bédu, président du Fafih-Opca de
l'industrie hôtelière, et Yves Chamberlhac, directeur régional du travail, de l'emploi
et de la formation professionnelle, il vient de signer une 'convention cadre régionale
d'engagement de développement de la formation'. Il s'agit d'une première nationale pour
les salariés des petites entreprises. L'accord met 700 000 e supplémentaires sur la
table (360 000 e pour le Fafih et 340 000 e pour l'Etat). Il finance à parts égales les
coûts pédagogiques. Mieux, le Fafih s'engage à prendre en charge une participation
forfaitaire (7 e de l'heure maximum) pour le remboursement de la rémunération des
salariés en formation. Le forfait pourra aussi contribuer au salaire du remplaçant. 700
salariés devraient en bénéficier, dont une partie via la 'validation des acquis de
l'expérience professionnelle'. Selon Michel Bédu, "cet accord novateur est dû
au dynamisme des professionnels de la région et à la réponse favorable de l'Etat. Il
pourrait être dupliqué à d'autres régions". Il ajoute : "Jusqu'ici,
le Fafih finançait la formation des salariés des TPE, mais ne prenait pas en charge leur
rémunération." Ainsi, l'un des obstacles principaux à l'amélioration de la
compétence et des qualifications des établissements de moins de 10 salariés pourrait
être levé. Satisfait, "reste, selon Guy Ramage, à informer les petits
établissements et à les convaincre de faire partir leurs salariés en formation".
Fervent partisan de la formation - il a démarré sa carrière en 1938 comme groom au
casino d'Aix-en-Provence - il commente : "La formation est le bon moyen de
préserver les emplois d'une profession où les jeunes ne pénètrent plus qu'en passant.
Elle leur permet de gravir les échelons de la hiérarchie."
Elle permet enfin, selon Yves Chamberlhac, DRTEFP, d'améliorer un niveau de qualification
des jeunes, "l'un des plus bas de France", et de résoudre le paradoxe de
l'emploi, celui qui fait coexister 21 % de demandeurs d'emploi dans la branche et une
offre d'emploi non satisfaite.
D. Fonsèque-Nathan zzz56r zzz60r
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L'Hôtellerie Restauration n° 2819 Hebdo 1er Mai 2003 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE
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