du 1er mai 2003 |
FORMATION |
n ENTREPRISES ET LYCÉE
Les professionnels ne vont pas assez souvent dans les écoles rencontrer élèves et enseignants. Le parler franc entre professionnels et étudiants permet de renforcer la motivation des jeunes. Albert Parveaux et Gilles Etéocle ont choisi d'aller rencontrer une soixantaine de BTS d'hôtellerie-restauration de Chamalières (Puy-de-Dôme). Un échange constructif.
Gilles Etéocle (La Poularde) et Albert Parveaux (le château de Castel-Novel)
racontent la réalité du travail de l'hôtellerie-restauration aux étudiants de BTS.
Les patrons des
Relais & Châteaux La Poularde (Montrond-les-Bains, Loire) et du Castel-Novel (Varetz,
Corrèze) n'ont pas pris de gants. Extraits choisis.
Pour Gilles Etéocle, pas d'hésitation. Les langues sont primordiales. "Si on ne
parle pas l'anglais dans ce métier, il faut arrêter tout de suite." "N'oubliez
pas pour autant votre langue maternelle, rajoute Albert Parveaux. Apprenez bien et
écrivez bien le français. Un CV mal rédigé, avec des fautes d'orthographe, finit à la
poubelle."
Si les études sont indispensables, elles n'apportent rien de façon automatique. "Un
diplôme quel qu'il soit ne suffit pas pour espérer un bon salaire. L'expérience reste
incontournable. Vous avez la technique de base. Mais elle évolue sans cesse, alors soyez
curieux de tout." Sur le métier, les deux hommes n'ont pas caché que "la
vie n'est pas un long fleuve tranquille". "Il y a forcément des hauts et
des bas", a relevé Albert Parveaux.
"C'est un métier où il ne faut pas compter ses heures. Le choix de son compagnon
ou de sa compagne est primordial. Tout le monde n'accepte pas nos conditions de vie",
a ajouté Gilles Etéocle.
Prendre du plaisir
"Vous allez passer une quarantaine d'années dans cette activité, c'est donc
important d'y prendre un maximum de plaisir." Albert Parveaux a rappelé : "Dans
un hôtel-restaurant, tout le monde a besoin de tout le monde. Le travail d'une équipe et
une bonne ambiance sont indispensables." "N'oubliez jamais que quand un
client franchit la porte de nos établissements, il vient pour passer un moment de fête,
de détente", a soutenu Gilles Etéocle.
"C'est intéressant. Le message que je retiendrai, c'est que nous pouvons nous
lancer, tenter l'aventure", souligne Amélie, sous le regard approbateur de
Nicolas. Il est vrai que la profession manque de personnel. Albert Parveaux et Gilles
Etéocle l'ont souligné à plusieurs reprises. Aujourd'hui, il est donc possible de
prendre des risques, et en cas d'échec, de retrouver un travail salarié.
P. Boyer zzz68m zzz68p
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L'Hôtellerie Restauration n° 2819 Hebdo 1er Mai 2003 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE