du 28 Août 2003 |
CAFÉS |
n SARREGUEMINES À CONTRE-COURANT
Dans une période où les établissements de nuit rencontrent de nombreuses difficultés avec les communes et les associations de riverains, la municipalité de Sarreguemines, en Moselle, marche à contre-courant.
Elle désire
conserver une discothèque au cur de la ville. Le projet d'extension du dernier
cinéma qui accueille en son sein la dernière boîte de nuit pose en effet la question de
la pérennité de cet élément intégré au complexe de loisir. "Notre activité
principale et notre raison d'être sont le cinéma. Les études montrent qu'il existe plus
de synergies entre le cinéma et un restaurant qu'avec une discothèque. Mais nous n'avons
pas encore tranché. Les travaux nécessaires au passage de 4 à 8 salles mobilisent un
investissement évalué à 3 Me. Le choix final sur l'agencement et la nature des
établissements annexes ne sera arrêté que lorsque nous connaîtrons la hauteur des
subventions allouées par le ministère de la Culture et l'Union européenne",
explique Jean-Marc Carpels, gérant du complexe. De son côté, la municipalité, par
choix politique, tient à la présence d'un établissement de nuit comme pôle d'animation
pour la jeunesse. "Les élus considèrent que la présence d'une discothèque
constitue un équipement indispensable dans une ville universitaire comme la nôtre. Un
établissement de nuit qui fonctionne correctement ne génère pas de nuisances pour le
voisinage, et de nombreux citoyens demandent à ce que les jeunes puissent se divertir
ailleurs que dans les rues. Le fait que la discothèque soit liée ou non au cinéma n'est
pas très important. La commune étudiera avec bienveillance tous les projets
d'implantation qui pourraient lui être adressés", explique Christian Kieny,
chef du service urbanisme de la ville. L'objectif étant que Sarreguemines reste un centre
attractif pour ses jeunes.
O. Berthelin zzz28
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L'Hôtellerie Restauration n° 2836 Hebdo 28 Août 2003 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE