du 2 octobre 2003 |
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< JEUX AUTOMATIQUES
La Confédération française des professionnels en jeux automatiques réclame une refonte de la politique des jeux pratiquée en France.
Les jeux
automatiques vont mal. On dénombrait 360 000 appareils en exploitation en 1981. Il en
reste moins de 130 000 aujourd'hui. En 30 ans, le parc des flippers est passé de 22 000
à 700, celui des juke-box de plus de 51 000 à seulement 4 000. Mais la désaffection du
public pour ce type de jeux n'est pas la seule explication donnée par la Confédération
française des professionnels en jeux automatiques (CFA). Celle-ci parle, dans le livre
blanc qu'elle vient d'adresser aux pouvoirs publics, "d'anomalies fiscales",
mettant le doigt notamment sur la taxe d'état, appliquée dans le secteur à partir de
1985, et qui serait à l'origine de la suppression de plus de 100 000 jeux en 2 ans selon
elle. La CFA s'en prend également au 'monopole' de la Française des Jeux, et revient sur
l'épineux dossier des machines à sous. "L'absence d'une législation, identique
à celle des autres pays membres de l'Union européenne, permettant d'utiliser des
appareils de divertissement à mises et gains limités, constitue une grave erreur
d'appréciation", estiment les auteurs qui crient à la "discrimination"
et réclament une "refonte" de la politique des jeux en France.
S. Soubes zzz30
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L'Hôtellerie Restauration n° 2841 Hebdo 2 octobre 2003 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE