du 11 décembre 2003 |
VIE PROFESSIONNELLE |
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L'Umih du Calvados vient de tenir son assemblée générale en présence d'André Daguin. Philippe Villalon, le président départemental, a évoqué la création d'un club partenariat et d'un comité interentreprises.
Dans le Calvados, l'Umih compte ses forces. Aujourd'hui, ils sont 700 à adhérer, "un chiffre stable par rapport aux années précédentes", dixit Philippe Villalon qui devrait lancer une offensive en la matière l'année prochaine. "Nous allons démarcher en 2004 les professionnels qui n'adhèrent pas en leur démontrant qu'une cotisation peut rapporter beaucoup", poursuit le président départemental. En attendant cette phase de recrutement, l'Umih 14 crée son comité interentreprises qui "permettra aux employeurs de proposer à leur personnel divers avantages sur des achats auprès d'une quarantaine d'entreprises". A l'heure actuelle 300 employeurs ont fait la démarche, "mais les 700 l'auront fait d'ici peu". Parallèlement à ce comité, Philippe Villalon et son bureau initient un club partenariat, "réservé aux adhérents de l'Umih. Nous retrouverons dans ce club de multiples entreprises de services, comme des assurances-chômage pour les employeurs, prévoyance et complémentaires, assurances fonds de commerces, entreprises spécialisées dans les ressources humaines". "Autant de sociétés qui peuvent faire avancer le social dans l'entreprise. C'est le gros chantier de l'année prochaine." Pour le reste, la section calvadosienne s'engage "sur les dossiers nationaux comme la TVA, la RTT, etc. Nous rappelons régulièrement nos revendications à nos élus".
La démagogie des syndicats
De son côté, André Daguin est venu soutenir ses troupes et les rassurer sur le
dossier TVA. "C'est un problème résolu, nous n'en sommes plus aux principes,
mais aux dates. Il faut que le gouvernement fasse ce qu'il faut. Dans le cas contraire,
nous lui rappelons que l'année 2004 est celle des élections européennes et régionales."
Le président national, en rappelant ses propositions sur le dossier social, a par
ailleurs fustigé les syndicats de salariés. "Ils ne défendent pas les
salariés, mais leurs salariés. Ils bloquent nos propositions et, sur le terrain, la
démagogie leur fait perdre leur réflexion."
O. Marie zzz74v
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L'Hôtellerie Restauration n° 2851 Hebdo 11 décembre 2003 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE