du 25 décembre 2003 |
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Rachetée en janvier 2002 par RMH au groupe Envergure, la chaîne compte aujourd'hui 101 établissements. Un développement soutenu qui va se poursuivre l'an prochain. Le tout accompagné de services affinés pour les franchisés.
Le réseau
Balladins reprend du poil de la bête.
"Ils ont
fait du bon boulot", confie un quadragénaire en dégustant sa raclette. Et son
voisin, la soixantaine bien tassée, d'ajouter : "C'est vrai ! En moins de 2 ans,
Balladins a repris vie. Cela me rappelle les débuts en 1985 avec Robert Azoulay."
Des hôteliers heureux, on en trouve encore grâce au ciel. Mais des hôteliers
franchisés tout sourire, cela devient assez rare à l'heure actuelle ! Pourtant, les 80
venus assister à la seconde convention annuelle du réseau Balladins, qui se déroulait
le 19 décembre dernier à Courchevel, semblaient vraiment l'être, heureux. Hormis une
discussion tendue concernant la segmentation de la chaîne (vers le 3 étoiles avec
Balladins Superior), l'ambiance était bon enfant tout au long de cette journée de
travail.
Il faut reconnaître que depuis janvier 2002, date à laquelle le groupe RMH a racheté
Balladins à Envergure, Yves Richer (p.-d.g.) et Sam Thomas (directeur du développement)
n'ont pas chômé pour faire renaître la marque de ses cendres. En témoigne le bilan des
différentes actions menées par la chaîne au cours des derniers mois. S'agissant du
développement tout d'abord, l'enseigne a crû vitesse grand V. "De 38 contrats en
janvier 2002, nous sommes passés à 101 Balladins aujourd'hui", a rappelé Sam
Thomas, tout en soulignant l'arrivée de 17 nouvelles adresses sur l'exercice 2003. Un
excellent cru qui a, bien sûr, largement profité de la mise en place au préalable d'une
segmentation du parc en 3 catégories distinctes : Balladins Superior, Balladins Confort
et Balladins Express.
Croissance du chiffre d'affaires de la réservation centrale
Sur le plan commercial, la marque n'a guère plus à rougir. Promotion accrue avec
participations à divers salons (Allemagne, Belgique, Hongrie, France, Pologne...),
augmentation de la distribution du guide, multiplication des contrats avec les agences,
tour-opérateurs, plateaux assistance, grands comptes et impact considérable générés
par le partenariat avec Moto Tour (scooter engagé aux couleurs de Balladins) ont en effet
sensiblement amélioré le trafic au sein du réseau. Tout comme le déploiement de
Balladins Booking, système de réservations en ligne. A fin novembre, le chiffre
d'affaires de la réservation centrale frôlait d'ailleurs le million d'euros (996 200 e)
contre 274 744 e en 2001, tandis que celui de Balladins Booking atteignait les 121 156 e
après tout juste 11 mois de fonctionnement et seulement 53 hôtels équipés.
Autant d'éléments qui ont sans aucun doute contribué à ce que la chaîne tire plutôt
bien son épingle du jeu en 2003. Malgré une baisse d'activité généralisée dans la
profession (taux d'occupation en recul de 6,3 % à 59 % pour Balladins), l'enseigne est
effectivement parvenue à améliorer son prix moyen chambre de plus de 6 % à 37 e. Quant
à son revenu par chambre disponible (RevPar), il a progressé de 0,6 % à 22,10 e.
Ces performances demeurent bien sûr difficilement comparables à celles réalisées par
les leaders du marché de l'hôtellerie économique. Mais Balladins revient de loin et n'a
pas encore dit son dernier mot. Sam Thomas et Yves Richer ont du reste l'intention de
mettre le turbo en 2004. Question développement, les patrons se sont d'entrée de jeu
fixé un objectif d'une vingtaine de nouveaux franchisés. Parmi les contrats en cours de
signature, on peut d'ores et déjà noter des unités à Apt, Millau, Besançon et
Tournus.
La
participation de Balladins au Moto Tour 2003 a généré des retombées médiatiques
considérables.
Apposition de la marque autour du périphérique parisien
Parallèlement, la marque entend poursuivre ses opérations de notoriété. D'une part, en
renouvelant sa confiance au Moto Tour 2004. D'autre part, le groupe RMH installera dès la
fin du mois de janvier prochain une gigantesque enseigne sur le toit de sa filiale à
Chilly-Mazarin (91). A noter en outre qu'un projet d'apposition de la marque sur le
périphérique parisien est en cours d'étude.
Balladins va par ailleurs affiner sa stratégie en matière de week-end. Cela se traduira
notamment par la mise en place d'uniformes spécifiques ainsi qu'une politique tarifaire
attractive envers les familles. Sans oublier le repositionnement du produit restauration
avec la création d'un nouveau concept baptisé L'Olivier, dont le prototype a été mis
au point sur l'unité de Bobigny (93).
Mais 2004 rimera également avec qualité chez Balladins. Les dirigeants veulent en effet
tirer le réseau vers le haut et sont prêts à prendre les décisions nécessaires pour
arriver à leurs fins.
C. Cosson zzz36i
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L'Hôtellerie Restauration n° 2853 Hebdo 25 décembre 2003 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE