du 5 février 2004 |
HÉBERGEMENT |
< AVEC 514 ÉTABLISSEMENTS
Réseau quasiment nettoyé, cotisations calculées sur le chiffre d'affaires, segmentation du parc d'hôtels en cours de réalisation, commercialisation sur les marchés étrangers..., la chaîne d'Alain Ducasse est fin prête à atteindre son objectif : "Devenir la référence internationale de l'hôtellerie de charme."
De larges sourires. C'est ce qu'affichent les dirigeants de la chaîne Châteaux & Hôtels de France (CHF) en ce début d'année. Et pour cause ! Repris voilà 5 ans par Alain Ducasse et son associé Laurent Plantier, le réseau semble en effet assez bien tirer son épingle du jeu en ces temps difficiles. "Le chiffre d'affaires de la chaîne sera pour 2003 similaire à 2002, soit environ 600 Me", indique ainsi Xavier Labrousse, directeur général de CHF. Et d'ajouter : "Il y a bien sûr d'importantes disparités en fonction des régions. Mais, nous nous en sortons globalement plutôt bien." Une bonne santé apparente qui devrait se maintenir dans les années à venir. D'autant que la chaîne, à la tête aujourd'hui de 514 établissements représentant 10 767 chambres, multiplie les efforts en matière de commercialisation. A l'international notamment, CHF vient de conclure un accord exclusif avec la société de services Third Age Style (TAS) pour la distribution de ses maisons au Japon. Dès le mois de février prochain, un guide japonais recensant 96 adresses CHF sera édité à l'attention des voyageurs nippons. Ajoutons à cela le lancement d'un site Internet répertoriant rapidement l'ensemble des affiliés et celui d'un call center spécifique. "Ce partenariat a d'ores et déjà généré pour 10 000 e de réservations alors que le guide n'est pas encore paru", commente, enthousiaste, Laurent Plantier. Parallèlement, le chef landais et son état-major ont également très récemment procédé à la refonte complète du site www.chateauxhotels.com
68 nouvelles recrues
Site qui a l'an passé enregistré quelque 80 000 visiteurs par mois. La durée
moyenne de la visite avoisinant les 11 minutes. Reste que l'on n'attire pas les
internautes avec du vinaigre. Alors que la chaîne ne comptait que 60 établissements en
ligne en 2001, elle en totalisait plus de 400 fin 2003. C'est dire qu'un véritable
travail de fond a été entrepris auprès des adhérents pour faire évoluer les
mentalités. Tout comme en matière d'homogénéisation du réseau d'ailleurs. Sur ce
dernier point, la chaîne, qui a signé un accord avec Hotelcert et tend vers la
monoappartenance, a du reste encore prononcé "80 divorces à l'amiable"
l'année dernière, poursuivant sa quête qualitative. "Les grands bouleversements
sont maintenant derrière nous en matière d'assainissement du réseau", précise
toutefois le directeur général. En attendant, CHF accueille en son sein 68 nouvelles
recrues (dont 2 en Europe francophone) parmi lesquelles figurent bon nombre de jeunes
chefs talentueux comme François Gagnaire au Puy-en-Velay, Nicolas Le Bec à Lyon, Yann
Plassard à Brest, David Zuddas à Prenois... Un tiers des affiliés CHF bénéficie
désormais d'un label référençant les Tables Gourmandes dans le guide 2004 et 33 sont
des restaurants purs. Autant d'éléments qui confirment l'orientation donnée par le
créateur des concepts Spoon et autres Mix.
Cotisations calculées sur le chiffre d'affaires
En ordre de bataille pour devenir comme elle le souhaite "la référence
internationale de l'hôtellerie de charme", CHF doit néanmoins encore franchir
une dernière étape : améliorer sa visibilité. Etape qui passera par une segmentation
affinée de son parc ainsi qu'un positionnement mieux défini. A cet effet, une étude
menée par l'agence Amadis est actuellement en cours de réalisation. La mise en place
progressive de contrats de 3 ans comprenant un nouveau système de cotisations (calculé
en fonction du chiffre d'affaires : 1 500 e + 0,5 % du CA TTC pour un restaurant ; 2 500 e
+ 1,25 % du CA TTC hébergement ; et 0,5 % du CA TTC restauration/divers) devrait en outre
générer davantage de moyens financiers, indispensables s'agissant de communication.
C. Cosson zzz36t
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L'Hôtellerie Restauration n° 2858 Hebdo 5 Février 2004 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE