du 12 février 2004 |
VIE PROFESSIONNELLE |
< ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L'UMIH DU GARD À GARONS
En un peu plus d'une décennie, l'Umih a perdu la moitié de ses adhérents dans le département du Gard. Une évolution qui inquiète le président élu voici un an, Jacques Privat. Il n'a pas manqué, d'ailleurs, de le répéter lors de l'assemblée générale annuelle du syndicat tenue à Garons, près de Nîmes.
Entre Jacques Privat et Francis Attrazic,
Jacques Blanc, qui a cherché à rassurer les membres de l'Umih et le maire de Garons,
Jean Vannicopoulos.
Avec
seulement 384 adhésions payées en 2003, c'est l'avenir économique de notre union qui
est sérieusement remis en question. Si nous n'arrivons pas dès cette année à réunir
500 membres, notre situation ne sera plus viable." Une réalité confirmée par
M. Lagneaux, le commissaire aux comptes : "2003 n'a pas été un exercice
favorable du tout. Le déficit de 14 242 e vient grever les réserves antérieures."
Et le président Privat de s'interroger comment son syndicat, malgré ses actions sur
différents terrains, ne touche finalement qu'une minorité des 2 500 professionnels que
compte le Gard. "Sans l'Umih, toutes nos entreprises seraient en danger",
a-t-il souligné en annonçant qu'une campagne, afin de démarcher de nouveaux adhérents,
allait débuter dans les prochains jours.
Evoquant l'autre sujet sensible en Languedoc-Roussillon, l'absence de personnel à la
fois qualifié et motivé, le président Privat a fait le point sur une action menée sur
le secteur d'Aigues-Mortes. Sur 330 convocations lancées auprès de jeunes en quête de
formation et d'adultes en recherche d'emploi, seules 12 personnes ont semblé avoir le
profil et surtout la volonté d'intégrer des stages en entreprise.
Accents électoraux
Présent lors de cette assemblée, Jacques Blanc, le président du
Languedoc-Roussillon, a évoqué le lancement d'une opération de communication ('Au bout
de votre formation, un emploi') associant l'Umih afin de valoriser les métiers de
l'hôtellerie-restauration et d'y attirer un plus large public. Le parlementaire était
aussi attendu sur la question de la TVA. Il a d'abord rappelé qu'il y a eu "un
jour des politiques qui ont accepté cette folie et que l'actuel gouvernement ne cachait
pas sa détermination pour en sortir". Evoquant la solution temporaire
représentée par une baisse des charges, il n'a pas pour autant effacé le malaise des
professionnels. "Des mesures franco-françaises, c'est positif, ça prouve que le
dossier reste sur le feu. Mais ça nous inquiète aussi car cela peut être remis en cause
dans quelques mois. On reste donc déterminé à ce que les promesses faites soient tenues",
a conclu Francis Attrazic, en campagne, lui aussi...
J. Bernard zzz74v
Union des métiers et des industries de l'hôtellerie.
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L'Hôtellerie Restauration n° 2859 Hebdo 12 Février 2004 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE