du 11 mars 2004 |
DERNIÈRE MINUTE |
UMIH 56
A l'occasion de l'AG de l'Umih du Morbihan, Jean-François Serazin, président départemental et président national des saisonniers, a dressé un état des lieux où l'on reparle du paracommercialisme de certaines chambres d'hôte.
De gauche à
droite : Yves Parcheminer (Umih 22), Jean-Yves Vilboux (Umih 35), Jean-Marc Le Carour
(FIHB), Hubert Jan (Umih 29) et Jean-François Serazin (Umih (56).
Attractif,
le Morbihan occupe le 4e rang national au niveau de l'accueil touristique et le 1er dans
l'Ouest. Autant dire qu'ici, la saison demeure primordiale et celle qui vient de s'achever
restera comme une année touristique "d'un bon niveau, sans être non plus
exceptionnelle", précise le président du CDT 56.
Le département compte 3 100 entreprises CHR pour un chiffre d'affaires de 850 Me, et
emploie quelque 15 000 personnes dont 7 000 saisonniers. "En chiffre d'affaires,
nous avons rattrapé 1999, notre année de référence, mais pas en volume de clients ni
en nombre d'établissements, précise Jean-François Serazin, président Umih 56. Sur
ce dernier point, nous observons un déficit de moins de 60 établissements alors que
d'habitude nous équilibrons. Ce sont notamment les petits bistros et les restaurants qui
sont concernés par les fermetures." Le Morbihan se renseigne d'ailleurs sur le
label Auberges de Pays afin de faire vivre ces petites entités. Sur la saison toujours,
Jean-François Serazin a regretté le déficit de saisonniers. "Il nous en
manquait un millier cette année. Il faudra bien qu'un jour on se décide à ouvrir les
vannes de la main-d'uvre étrangère !"
Plusieurs autres sujets (nouvelles technologies, redevance Sacem, TVA bien
entendu...) ont été abordés durant cette AG. S'il en est un pourtant que l'on croyait,
à tort, enterré, c'est bien le paracommercialisme. Jean-François Serazin a dénoncé le
fonctionnement de certaines chambres d'hôte. "Celles qui sont labellisées et
reconnues comme telles, nous les respectons, a précisé le président. Mais nous
nous sommes aperçus que dans les départements touristiques, plus de la moitié était
sauvage." Et rénovées grâce à des subventions départementales qui
proviennent, entre autres, de la répartition de la taxe professionnelle, "sans
oublier la promotion dont elles bénéficient de la part des conseils généraux... Soyons
vigilants sur cette forme de paracommercialisme qui ronge nos outils de travail, et nous
allons également demander aux institutions de l'être".
Enfin, intervenant au niveau de la région, Jean-Marc Le Carour, président de la
FIHB, a rappelé le bon fonctionnement des Ambassadeurs de Métiers (96 professionnels
formés dont 28 femmes et 21 salariés) et surtout l'élargissement, à la région, du
système d'aide à la transmission d'entreprise, Odatel, avec notamment l'ouverture d'un
poste à mi-temps.
O. Marie zzz74v
Article précédent - Article suivant
Vos réactions : cliquez sur le Forum des Blogs des Experts
Rechercher un article : Cliquez ici
L'Hôtellerie Restauration n° 2863 Hebdo 11 mars 2004 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE