du 6 mai 2004 |
CONJONCTURE |
RECRUTEMENT
L'ANPE
(Agence nationale pour l'emploi) poursuit son offensive de séduction envers les chefs
d'entreprise. Après l'adoption d'un nouveau logo en novembre dernier, une campagne de
communication presse et audiovisuelle a démarré lundi. Le message est clair : l'ANPE a
des services à offrir aux entreprises dans un contexte de plus en plus concurrentiel sur
le marché du recrutement et sur celui du placement. Son rôle : l'intermédiation entre
les offreurs et les demandeurs de travail. De 300 000 offres non pourvues au bout d'un
mois par défaut de candidat trouvé, Michel Bernard, directeur général de l'ANPE, a
annoncé jeudi dernier vouloir faire passer ce chiffre à 200 000 et augmenter de 3 points
le taux de satisfaction des offres. Michel Bernard, qui souhaite "la disparition
du monopole théorique de l'ANPE dans la prochaine loi de cohésion sociale",
envisage la création de filiales sur certaines niches afin de pouvoir facturer, par
exemple, une partie des recrutements par simulation ou des aides au reclassement.
En 2003, l'ANPE, qui a enregistré une augmentation des inscriptions de 4,2 %
(en données brutes pour les chômeurs de catégorie 1), a collecté près de 3 millions
d'offres d'emploi dont 84,3 % ont été satisfaites. 615 500 visites ont été effectuées
en entreprises, soit 30 % de plus qu'en 2002.
L. A. zzz54r
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