du 3 juin 2004 |
HÉBERGEMENT |
< PARIS
Le Royal Monceau.
L'occasion
fait souvent le larron ! La preuve. Voilà plusieurs années maintenant que le groupe
Mandarin, coté à la Bourse de Hong-Kong, cherchait à consolider son maillage européen
en dénichant une adresse de choix à Paris. Parallèlement, l'Hôtel Royal Monceau avait
de quoi se sentir esseulé depuis sa dernière rupture avec la chaîne Kempinski. D'autant
que la concurrence fait rage sur ce segment particulier de l'hôtellerie haut de gamme.
Une situation délicate pour chacun des deux protagonistes qui les a finalement
conduits à trouver un terrain d'entente. L'Hôtel Royal Monceau, propriété du docteur
Osmane Aidi, et la compagnie asiatique ont de fait signé un accord de gestion. Accord qui
a d'ailleurs pris effet le 1er juin dernier. "La gestion d'un tel palace à Paris
comble un vide important dans notre portefeuille européen et représente une avancée
significative dans la stratégie de développement de notre groupe", explique
Edouard Ettedgui, directeur général du groupe Mandarin Oriental. Fort de ce nouveau
gestionnaire, l'immeuble, qui comprend aujourd'hui 203 chambres, dont 45 suites, deux
restaurants étoilés Michelin, un bar, une piscine couverte ainsi qu'un centre de
remise en forme et de vastes salles de conférences, va subir une profonde cure de
rajeunissement. Le tout orchestré par l'architecte décorateur Jacques Garcia. Le
programme de rénovation devrait débuter d'ici à quelques semaines afin de 'lever le
voile' sur le Royal Monceau Mandarin Oriental Paris en 2005.
Si le style de ce nouvel établissement demeure à ce jour secret, on sait d'ores
et déjà que l'hôtel comprendra 180 chambres dont 52 suites. En outre, selon les
déclarations du docteur Osmane Aidi, "l'ampleur du projet de rénovation, allié
au souci du détail et au service légendaire du groupe, feront du Royal Monceau Mandarin
Oriental Paris l'une des adresses les plus prestigieuses de la capitale".
Encore un sérieux challenger en perspective alors que la rumeur va bon train
également du côté de l'avenue George V, où le Prince de Galles pourrait lui aussi
bientôt se refaire une beauté...
C. Cosson zzz36i
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L'Hôtellerie Restauration n° 2875 Hebdo 3 juin 2004 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE