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	du 10 juin 2004	HÉBERGEMENT

< LYON

Jean-Paul Lacombe diversifie son activité

Un nouveau Bistrot de Cuisinier, mais aussi l'achat d'un hôtel. S'il reste fidèle à son Léon de Lyon, dont il s'apprête à fêter le centenaire, Jean-Paul Lacombe ne reste pas les deux pieds dans le même sabot.

On le connaissait restaurateur, le voilà désormais hôtelier. Dans le même temps où il se portait acquéreur de Côté Gailleton pour en faire son 9e Bistrot de Cuisinier, Jean-Paul Lacombe confirmait qu'il était bien propriétaire de l'Hôtel de Verdun, un hôtel de 28 chambres classées 3 étoiles proche de la gare SNCF de Perrache, affilié à Best Western et référencé par le guide Michelin. A en croire Jean-Paul Lacombe, cette acquisition est un "placement financier" et une "corde supplémentaire à son arc" (1). C'est donc une expérience inédite qui l'éloigne d'une retraite à laquelle, à 55 ans, il n'a jamais songé sérieusement à prétendre.
Nouvelle expérience aussi, mais qu'il connaît sur le bout des doigts, ce nouveau Bistrot de Cuisinier, le 9e dont il soit propriétaire (8 à Lyon, 1 en Beaujolais) qui intégrera la 'famille' au début de l'été. A proximité de la place Bellecour, Jean-Paul Lacombe reprend Côté Gailleton, jusqu'alors propriété de François Pipala (directeur de salle de Paul Bocuse à Collonges) et Michel Barthelet qui l'ont exploité pendant 18 mois avant de passer la main.
Pour Jean-Paul Lacombe, l'aventure a démarré (alors avec Jean-Claude Caro) en 1974 avec le Bistrot de Lyon. Ont suivi, par ordre chronologique : le Bouchon aux Vins (1987), le Petit Léon (1989), le Bistrot du Palais (1992), Maison Villemanzy (1996), la Terrasse Saint-Clair (1998), le Comptoir des Marronniers (2000) et Le Coq à Juliénas (2001), sa seule adresse hors Lyon. Tout près des vignes du Beaujolais dont il se murmure qu'elles pourraient être le nouveau point de chute d'un cuisinier décidément insatiable !
J.-F Mesplède zzz22v zzz18

(1) Voici quelques semaines, Jean-Paul Lacombe avait mis en vente sa conséquente bibliothèque d'ouvrages de cuisine qui aurait rapporté 250 000 e, pour, de son propre aveu, lui permettre de 'rebondir' sur un projet professionnel.

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