du 17 juin 2004 |
EN DIRECT DE NICE |
Le syndicat hôtelier de Nice célèbre sa 30ème Nuit de l'hôtellerie, le 24 juin prochain. L'Hôtellerie vous propose de retrouver les professionnels de la capitale de la Côte d'Azur, dont l'activité est essentielle à l'économie locale. Rencontres.
Un vent d'inquiétude a soufflé ces derniers mois sur l'hôtellerie de la capitale azuréenne. Comptant parmi leurs clients plus de 60 % d'étrangers, les hôteliers ont été pénalisés par les turbulences internationales et la crise économique. Cela n'empêche pas la profession de garder le moral pour les années à venir.
Le bonheur
des uns fait toujours le malheur des autres. Malgré un contexte particulièrement
néfaste pour le tourisme mondial, certaines régions françaises ont assez bien tiré
leur épingle du jeu l'an dernier, comme la Bretagne par exemple. Jusqu'alors
privilégiée, la Côte d'Azur a en revanche enregistré un net décrochage en 2003.
"Il ne faut pas nier l'évidence ! Le dernier cru a été très difficile. Certes
pas autant que les années noires que nous avons traversées en 1996, 1997 et 1998. Mais
2003 a indiscutablement été difficile", assure Michel Tschann, président du
Syndicat des hôteliers de Nice-Côte d'Azur. Les chiffres corroborent ses propos. Selon
le cabinet PKF Hotelexperts, le revenu par chambre disponible (RevPar) des établissements
haut de gamme de la capitale azuréenne est passé de 80 e en 2002 à 71 e l'an passé,
tandis que celui des 3 étoiles diminuait de 2 e à 60 e. En fait, seuls les 2 étoiles
ont limité la casse en stabilisant leur RevPar à 41 e.
Une situation inquiétante pour beaucoup de professionnels niçois. "Perdre
plus de 10 points d'occupation, ça fait obligatoirement réfléchir certains",
commente Anne-Marie Quirin, directrice de l'Hôtel Masséna.
D'autant plus qu'au regard du premier trimestre 2004, la reprise semblait encore se
faire attendre. "Objectivement, ce sont toujours les premiers de la classe qui
paient les pots cassés lorsque la conjoncture économique s'enraye", constate
Dominique Charpentier, directeur général du comité régional du tourisme (CRT)
Riviera-Côte d'Azur. De là à affirmer que la Côte d'Azur a perdu tout pouvoir de
séduction, il n'y a qu'un pas, que les professionnels du tourisme de la région se
refusent à franchir. "L'année 2003 a certes été assez moche, mais elle suit
une année 2002 qui fut superbe. Le début 2004 a été, lui, un peu mou. Reste que cette
période n'est jamais par nature exceptionnelle", argue Bernard Morel, directeur
de l'office de tourisme et des congrès de Nice (OTCN).
L'été 2004 s'annonce meilleur que celui de 2003
Et de poursuivre : "Le mois d'avril s'est d'ailleurs finalement avéré
plus satisfaisant que prévu. Quant aux perspectives touristiques estivales, tout porte à
croire qu'elles seront meilleures qu'en 2003." "A fin mai, nos résultats
cumulés s'avèrent encourageants avec un taux d'occupation à 52,75 %. Le tout
accompagné d'un prix moyen avoisinant les 67 e", témoigne Sylvie Chaumand,
directrice du Best Western Riviera. Constat analogue pour Sylvain Ercoli, directeur
général régional du Palais de la Méditerranée à Nice et de l'Hôtel Martinez à
Cannes. "Depuis l'ouverture du Palais, le 5 janvier dernier, les choses se
déroulent assez bien. Au terme des 5 premiers mois de l'année, la fréquentation oscille
ainsi en moyenne entre 48 % et 50 % alors que notre prix moyen avoisine les 240 e
HT", confesse-t-il. "Je dois l'avouer, aujourd'hui, ça se remplit
raisonnablement", ajoute Alain Meyran, nouveau propriétaire d'un hôtel 2
étoiles baptisé Le Crillon.
L'hôtel Crillon, 2 étoiles, a installé un système Wi-Fi pour ses
clients.
Alors, beaucoup de bruit ou de peur pour rien ? Pas
totalement. Les contre-performances constatées en 2003 ne doivent pas en effet être
prises à la légère. Mieux vaut savoir pourquoi la cité de celui que Napoléon
surnommait "l'Enfant chéri de la victoire" (André Masséna, duc de
Rivoli) a trébuché l'année dernière. "Le drame aurait été que ces résultats
peu flatteurs soient de la faute des hôteliers. Mais très sincèrement, ils n'y sont
pour rien", affirme Christian Roussel, directeur du Syndicat des hôteliers de
Nice-Côte d'Azur.
"La plupart des raisons expliquant ces mauvais scores sont en effet
indépendantes de l'offre hôtelière", estime le directeur du CRT. Une offre que
Michel Tschann juge d'une grande diversité et, globalement, d'un bon niveau de
prestation. "Contrairement à d'autres destinations, nous avons de la chance parce
que nous n'avons pas fait de monoproduit", précise-t-il.
Le Carnaval 2004 a généré des retombées économiques estimées à
environ 40 Me. Une première évaluation annonce 12 000 nuitées hôtelières sur la
ville.
Rénovations massives du 2 au 4 étoiles
Avec quelque 200 établissements (représentant 10 000 chambres), il y en a pour
tous les goûts et toutes les bourses dans la ville aux célèbres et non moins délicieux
fruits confits. Qui plus est, la plupart de ces hôtels ont mis copieusement la main au
portefeuille au cours des derniers exercices pour se moderniser. D'après le syndicat des
hôteliers niçois, près de 20 Me sont ainsi investis en moyenne chaque année en termes
de rénovation. "Si nous ne voulons pas perdre nos clients, il est indispensable
d'insonoriser, de climatiser et de rajeunir nos maisons", avance Alain Meyran,
patron du Crillon, dans lequel il vient d'injecter 533 571 e. Flambant neuf, ce 2 étoiles
est ainsi désormais équipé du système Wi-Fi.
Souhaité par l'ensemble des hôteliers niçois, Le Palais de la
Méditerranée a ouvert ses portes le 5 janvier 2004. Une réalisation à la mesure de la
ville et des deux groupes que sont la Société du Louvre et le Groupe Partouche, dont le
casino est opérationnel depuis le 7 juin dernier.
Racheté par un investisseur privé, le Best Western
Riviera revêt lui aussi un nouveau visage depuis mai 2003. Visage qui aura coûté aux
environs de 382 000 e. Au-delà, l'hôtellerie niçoise haut de gamme s'offre un profond
lifting, voire une réelle mutation. Avec, pour commencer, le Palais de la Méditerranée
bien sûr, dont les portes ont rouvert en janvier dernier. Un mythe ressuscité,
comprenant un hôtel casino 4 étoiles luxe de 188 chambres dont 12 suites, qui a
nécessité un budget de 120 Me de la part de la Société d'Investissement d'Hôtels et
Casinos, détenue à 75 % par la Société du Louvre et à 25 % par le Groupe Partouche.
Un peu plus loin sur la Promenade des Anglais, un vent de renouveau souffle sur le
Radisson SAS Hotel Nice (331 chambres). Près de 20 Me ont été consacrés à sa
rénovation intégrale.
Il n'y a pas que les 4 étoiles qui s'offrent un lifting. La preuve, le
Best Western Riviera a lui aussi suivi une cure de jouvence.
Nice n'est plus seule au monde
Il y a maintenant un an, Patrick Elouarghi et
Philippe Chapelet innovaient eux aussi dans Nice en lançant un concept inventé par
Matali Crasset : le Hi Hôtel. Le tout moyennant 5 Me. Quasiment douze mois plus tard, les
nouveaux propriétaires du Beau Rivage misent à leur tour sur le design. Et déboursent
entre 6 et 8 Me pour créer un établissement chic et contemporain, signé cette fois-ci
Jean-Michel Willmotte. De son côté, le symbole de la Riviera et de la Côte d'Azur, le
Négresco, a également fini par succomber aux technologies modernes en équipant toutes
ses chambres d'un écran plasma avec accès Internet. Et dès le mois de novembre
prochain, l'ADSL effectuera son entrée dans cet emblématique palace.
A l'évidence, l'hôtellerie niçoise ne paraît pas avoir grand-chose à se
reprocher question qualité de prestation. Bon nombre d'hôteliers ont par ailleurs
planché sur la mise en place de nouveaux packages, rangeant au placard de manière
définitive les demi-pensions obligatoires et autres forfaits de même acabit. Grâce à
l'adhésion du syndicat à Maison de la France, les méthodes de commercialisation ont en
outre sensiblement évolué. "De surcroît, nous communiquons sur de nouvelles
thématiques qui donnent une image plus jeune de Nice, rappelant qu'elle est située au
sein d'une région remarquable avec ses montagnes, la mer, son arrière-pays...",
souligne Dominique Charpentier.
En vérité, les problèmes récemment rencontrés par la capitale azuréenne
proviendraient en grande partie - selon une grande majorité des acteurs du tourisme - de
facteurs conjoncturels et concurrentiels. "Il ne faut effectivement pas minimiser
la concurrence tant sur le segment tourisme que sur celui des affaires. Aujourd'hui, la
Côte adriatique est dangereuse en termes de loisirs. Tout comme Barcelone pour
l'organisation de séminaires. On n'est plus seuls au monde ! Et l'engouement pour notre
destination s'essouffle peut-être un peu", déclare Michel Tschann.
Parallèlement, la disparition des compagnies aériennes Air Lib, Air Littoral et
Aéris, qui desservaient l'Aéroport Nice-Côte d'Azur, ont aussi eu des répercussions
non négligeables sur l'activité hôtelière. La guerre en Irak, la baisse du dollar par
rapport à l'euro, la pneumopathie atypique ont également contribué à freiner le trafic
vers la Côte d'Azur. Or, loin de mettre tous ses ufs dans le même panier, Nice a
su ne pas se contenter du rôle de station balnéaire. Si le tourisme de villégiature pur
(70 % du marché) fait ainsi vivre cette mégapole régionale durant plusieurs mois, c'est
aussi une ville d'affaires au sens propre du terme.
Baisse du tourisme d'affaires
Et en l'occurrence, le segment dit 'affaires' a beaucoup souffert l'an passé.
"Nice-Acropolis (entité associant le palais des congrès et le palais des
expositions) a vu son chiffre d'affaires fléchir au cours de l'exercice 2003 : 12,4 Me
contre 14,4 Me un an auparavant. Une baisse dont les hôteliers ont bien sûr
pâti", admet Jean-Paul Cordero, président de Nice-Acropolis et ancien
responsable du Syndicat des hôteliers de Nice-Côte d'Azur. Et pour cause ! Pour beaucoup
d'unités hôtelières, le palais des congrès de Nice constitue un véritable 'poumon
d'oxygène' représentant dans les bonnes années entre 10 et 15 % de leur chiffre
d'affaires annuel.
"A ce compte-là, les responsables de Nice-Acropolis doivent
impérativement intensifier leurs actions de commercialisation afin de soutenir
l'économie locale. Sinon, on va mourir ! Il serait également judicieux d'agrandir le
palais afin de pouvoir accueillir de plus grandes conventions", espère un
professionnel souhaitant garder l'anonymat. Un projet qui semble pourtant à ce jour peu
prévisible. En tous les cas, au moins jusqu'à la fin de l'année, lorsque l'appel
d'offres concernant Nice-Acropolis pour les cinq prochaines années sera achevé.
Extension des low cost
En attendant, Jean-Paul Cordero et ses équipes (étêtées du directeur commercial
et du directeur général) ne chôment pas. Loin s'en faut. L'année 2004 s'annonce assez
morose, mais ils se battent sur tous les fronts avec les moyens dont ils disposent. Tout
comme l'office de tourisme et des congrès dirigé par Bernard Morel. Travaillant en
étroite collaboration avec le Syndicat des hôteliers de Nice-Côte d'Azur, ce dernier ne
lésine pas et agit de manière ciblée.
"La baisse de fréquentation des clientèles américaine et asiatique, pays
à fort potentiel, a pesé sur les recettes. Forts de ce constat, nous voulons développer
une politique de B to C (business to consumer) plus systématique en prospectant
notamment la clientèle nord-européenne", expose le directeur de l'OTCN.
L'extension des low cost encourage fortement à cela. Deuxième plate-forme
aéroportuaire française, Nice-Côte d'Azur (9,1 millions de passagers en 2003 dont 2,5
via des compagnies à bas coût) offre aux hôteliers une formidable ouverture sur le
monde. Et l'été 2004 s'annonce en la matière plus que prometteur. Il y a de quoi
puisque l'aéroport dessert cette année 91 destinations françaises et internationales
(soit 8 de plus qu'en 2003), avec 51 compagnies et 26 ouvertures de lignes. "Une
offre qui compense les effets de la fermeture du hub d'Air Littoral en février. Et qui
nous permet de capter de nouveaux clients", avoue le président du Syndicat des
hôteliers niçois, tout en précisant qu'avec plus de 60 % de clientèle étrangère,
"Nice a toujours été un global village avant l'heure".
L'aéroport maîtrise d'ailleurs 20 % du trafic aérien global de province, dont 50 % du
trafic vers l'Europe.
1. Michel Tschann, président du Syndicat des
hôteliers de Nice-Côte d'Azur : "Malgré nos difficultés récentes, une chose
est sûre : l'hôtellerie et Nice figureront encore sur la carte du tourisme dans un
siècle."
2. Bernard Morel, directeur de l'office de
tourisme et des congrès de Nice : "Même si le début d'année a été mou, il y
a un certain nombre d'éléments qui laissent envisager un bon cru 2004."
De quoi bien entendu inciter chacun, y compris l'office de tourisme et des congrès, à mettre les bouchées doubles sur le Vieux Continent. "En partenariat avec Maison de la France, nous avons ainsi réalisé un roadshow dans plusieurs pays qui viennent de rejoindre l'Union européenne au cours du mois de mai dernier", commente Bernard Morel. Ce qui n'empêche pas par ailleurs de miser également sur les marchés à fort potentiel tels la Chine et l'Inde.
Nice ne serait pas Nice sans le Négresco.
Salons, workshops, mise en place d'un site Internet et
actions sur mesure (type guide incentive à la carte), l'OTCN a recours à tout pour
séduire les touristes. Y compris les nouvelles technologies avec sa centrale de
réservations de dernière minute, NiceResHôtels, qui a généré plus de 31 000
réservations depuis sa création (2002) et a été mise en service à l'OTCN de
Bruxelles. "Nous préparons en outre la communication de demain en travaillant
avec Telecom Valley à l'élaboration de NiceCom. Une sorte de chaîne audiovisuelle qui
diffusera de l'information sur des écrans d'ordinateur, des écrans plasma et des dalles
optiques", détaille Bernard Morel.
Un sacré programme en perspective, qui devra néanmoins s'accompagner d'un certain
nombre d'autres efforts, notamment de la part de la municipalité. "Surtout en
termes d'événementiel et d'animations en soirée. C'est bien gentil en effet de faire
venir des touristes, encore faut-il leur proposer de quoi se distraire après 20 heures",
martèle Michel Stalport, directeur régional France pour Rezidor SAS. En dépit des 4
millions de visiteurs accueillis chaque année, Nissa la Bella ne peut en effet plus vivre
sur ses acquis. "Malgré nos difficultés récentes, une chose est sûre :
l'hôtellerie et Nice figureront encore sur la carte du tourisme dans un siècle",
conclut avec optimisme Michel Tschann.
C. Cosson zzz20a
Pays | Visiteurs |
Recettes (Me) | % | |
1 | France | 1 824 000 |
500 | 33 % |
2 | Italie | 550 000 |
300 | 19 % |
3 | Etats-Unis | 240 000 |
|
13 % |
4 | Grande-Bretagne | 595 000 |
200 | 13 % |
5 | Allemagne | 220 000 |
100 | 6 % |
6 | Scandinavie | 132 000 |
80 | 5,5 % |
7 | Japon | 78 400 |
50 | 3 % |
8 | Chine | 32 000 |
50 | 3 % |
9 | Russie | 20 000 |
30 | 2 % |
10 | Amérique latine | 20 000 |
10 | 1 % |
11 | Europe centrale | 25 000 |
10 | 1 % |
12 | Inde | 7 400 |
5 | 0,5 % |
Total des 12 marchés étudiés | 3 753 800 |
1 535 | 100 % | |
(représentant 90 % du total) *Sources : Observatoire d'économie touristique locale/Office de tourisme et des congrès de Nice. |
Entretien avec le
président de Nice-Acropolis Jean-Paul Cordero :
L'Hôtellerie : Nice-Acropolis
n'a pas échappé à la morosité générale de 2003... L'Hôtellerie: Votre
entité, qui associe les deux structures Acropolis-Congrès et Acropolis-Expositions (soit
30 000 m2 d'espaces modulables, 5 auditoriums de 250 à 2 500 places) est apparemment
indispensable à l'économie de Nice et sa région... L'Hôtellerie: Dans
ce contexte, quels sont vos principaux objectifs ? L'Hôtellerie: Cela
signifie-t-il que le projet d'extension de Nice-Acropolis est inutile ? |
Evolution des impacts de 2001 à 2003 | 2001 | 2002 | 2003 |
Nbre de manifestations prises en compte | 63 | 54 | 58 |
Nbre de jours de manifestation | 255 | 174 | 198 |
Nbre de participants | 65000 | 84000 | 68170 |
Nbre de journées congressistes | 227000 | 306000 | 258650 |
Impact direct Nice-Acropolis | 9,50Me | 13,9 Me | 12,3 Me |
Impact organisateurs | 7,00 Me | 8,0 Me | 6,2 Me |
Impact des participants | 51,00 Me | 55,6 Me | 47,6 Me |
Impact des exposants | 6,9 Me | 6,3 Me | 6,3 Me |
Impact économique total | 251 Me | 283,5 Me | 244,7 Me |
Impact social (équivalent emplois) | 2310 | 2551 | 2238 |
DEUXIÈME
PLATE-FORME AÉROPORTUAIRE FRANÇAISE L'aéroport de Nice réalise le tiers de son activité avec les low cost
Les responsables de l'aéroport de Nice ne crient pas
victoire. Loin s'en faut. En attendant, lorsqu'ils dressent le bilan 2003 de l'activité
de la deuxième plate-forme aéroportuaire française, ils se montrent plutôt satisfaits.
Et pour cause ! "Dans un contexte particulièrement défavorable, Nice-Côte
d'Azur a assez bien tiré son épingle du jeu", avoue Filip Soete, directeur
marketing. Et de préciser : "Malgré le SRAS, le conflit en Irak, la crise
économique internationale et la disparition des compagnies Air Lib et Aéris, nous avons
en effet maintenu le nombre de passagers à 9,1 millions, soit un léger fléchissement de
0,6 %." Baisse du trafic national |
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L'Hôtellerie Restauration n° 2877 Hebdo 17 juin 2004 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE