du 05 août 2004 |
VIE PROFESSIONNELLE |
PAR L'AMÉLIORATION DE L'ACCUEIL ET UNE RELANCE DE LA PROMOTION
Une démarche qualité pour relancer le tourisme meusien
Confronté à une baisse substantielle du chiffre d'affaires touristique dans le département ces cinq dernières années, le conseil général de la Meuse a décidé de réagir. Objectif : améliorer par le biais d'une démarche qualité l'accueil et les services dans les domaines de l'hôtellerie et de la restauration.
Le constat est pour le moins inquiétant. Alors que
depuis 1999 le tourisme français dans sa globalité connaît une forte expansion, la
Meuse présente pour sa part un fléchissement de près d'un tiers de son chiffre
d'affaires lié aux activités d'hébergement et de restauration. Une baisse de 30 %,
quand dans le même temps ses voisins meurthe-et-mosellans et mosellans ont enregistré
une hausse de respectivement 65 et 35 %
Pour tenter d'inverser la tendance, le conseil général de la Meuse,
représenté par le comité départemental du tourisme et la chambre de commerce et
d'industrie de la Meuse, a pris le problème à bras-le-corps. En fin d'année dernière,
une (très) nécessaire démarche qualité pluri-annuelle a ainsi été enclenchée.
Menée par un cabinet privé, l'opération est
aujourd'hui entrée dans sa seconde phase. Après une période d'esquisse des priorités
puis de définition plus précise de la stratégie globale, "8 hôteliers-restaurateurs volontaires vont
être l'objet d'audits d'ici à la fin de l'année, indique Virginie Faure du CDT 55. Pour
l'heure, 3 ont déjà donné leur accord". Une étude initiale qui servira de
base de référence pour la suite de l'enquête, laquelle visera à atteindre deux grands
objectifs : améliorer l'accueil en développant les aptitudes des prestataires et en
plaçant le client au coeur des préoccupations. Mais également mieux faire connaître
l'offre. Véhiculée par Verdun, en effet, capitale mondiale de la paix, "la Meuse
conserve cette image de tourisme de guerre, poursuit Virginie Faure, alors que
d'autres choses méritent d'être découvertes".
L'écotourisme, les loisirs actifs, la valorisation
du patrimoine gastronomique sont autant de pistes de développement. D'autant que pour
l'heure, la Meuse ne réalise que le quart du chiffre d'affaires moyen des autres
départements verts français.
J. Bergerot zzz36v zzz36c
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L'Hôtellerie Restauration n° 2884 Hebdo 5 août 2004 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE