Cette année-là* Le président de la Confédération est René
Gaillot. |
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Déclassement ou radiation au 1er février des hôtels de tourisme demeurés aux anciennes normes antérieures à l'arrêté du 4 avril 1965. Ce qui a laissé aux hôteliers un délai de 9 ans pour se rénover. Toutefois, ces hôtels peuvent encore déposer leur demande de classement en NN avant le 31 janvier 1975, même si les travaux nécessaires sont en cours d'exécution.
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Les hôteliers ont obtenu satisfaction. Désormais, la licence nécessaire à l'exercice des agences de voyages ne sera accordée que moyennant certaines conditions et notamment celle de justifier à l'égard des clients et des prestataires de services de garanties financières suffisantes, résultant soit d'un cautionnement spécialement affecté au remboursement des fonds déposés et à la garantie des engagements contractés, soit de l'engagement d'un organisme de garantie collective ou d'un établissement bancaire. Ce texte permet aux hôteliers travaillant avec des agences de voyages d'avoir la garantie de récupérer leur dû en cas de défaillance.
Réajustement minimal de 2,50 F par chambre (3 F pour les hôtels de sports d'hiver)
* Plancher relevé à 17,50 F en dessous duquel les prix des chambres sont libres.
* Petit déjeuner et pension : + 9%.
Après le réajustement des prix dans les hôtels, toutes les centrales patronales ont
signé le nouvel engagement national.
L'administration abandonne l'exigence de la présentation d'un menu conventionné peu attrayant. En contrepartie, les restaurateurs s'engagent à participer à la lutte contre la hausse des prix. Le 21 mars, tous les syndicats de restaurateurs signent le nouvel engagement relatif aux prix 1975.
Ils fourniront à leurs clients, soit un menu conseillé composé de trois hors-d'oeuvre, trois plats chauds garnis et trois desserts à un prix stabilisé jusqu'au 31 décembre 1975, soit ces neufs prestations prises sur leur carte avec un prix plafond.
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Sans aucune concertation avec les organisations syndicales, le ministère des Finances décide de bloquer les prix dans les restaurants parisiens jusqu'au 31 mars. Il justifie sa décision en expliquant que les prix ont augmentés de 16,3% entre septembre 73 et septembre 74.
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Paul Bocuse et Michel Guérard découvrent la cuisine persane Au «Golestan», le restaurant de la Maison de l'Iran, Paul Bocuse et Michel Guérard se sont initiés à la cuisine iranienne.
Au menu : caviar iranien, vodka, dolmehs, koukous et tchelo kabab, le tout arrosé de dough, boisson faite de yaourt épicé et d'eau gazeuse. D'après Michel Guérard, c'est très diététique !
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Les expéditions de champagne en 1974 : 20 millions de bouteilles en moins. Le recul de 1974 est ressenti comme une cassure. Jusqu'à présent, le champagne connaissait une expansion triomphante qu'on croyait irrésistible. En l'espace de 25 ans, le mouvement avait réussi à multiplier par quatre le volume des ventes. La surprise est donc totale.
Indice du coût de la construction : + 41,39% sur trois ans. Cet indice qui sert à la revalorisation du montant des loyers commerciaux est un seuil maximum d'augmentation, mais celui-ci est très élevé. Le ministre du Commerce en accord avec le ministre de la Justice viennent de décider un abattement de 10% sur la hausse de cet indice pour éviter la paralysie des entreprises et limiter l'inflation.
Les enseignes poursuivent leur développement* Après leur fusion en une seule chaîne, les Relais de
Campagne et les Châteaux-hôtels
regroupent 246 hôtels et restaurants. Elle rassemble une hôtellerie et une restauration
de charme, de caractère, de haute qualité et assure à sa clientèle une vie de
château. |
En bref...* Réforme des comités régionaux de tourisme. Gérard Ducray décide de doter chaque
région d'un délégué. |
L'HÔTELLERIE n° 2500 Hebdo 6 Mars 1997