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1975

Se conformer aux nouvelles normes hôtelières

Cette année-là

* Le président de la Confédération est René Gaillot.
* Taux du SMIC : 6,95 F au 1er mars, 7,12 F au 1er juin, 7,55 F au 1er juillet.
* Michelin 1975 : hécatombe dans la catégorie bonnes tables 1 étoile. Plus de 50 noms figurant l'an dernier ont disparu. Leur nombre total tombe de 549 à 532. Aucun nouveau pour les bonnes tables 3 étoiles, toujours 17 comme l'an dernier.

t Oui à l'inspection, non à l'inquisition !

Les hôteliers de Chamonix manifestent à la mairie après avoir subi des contrôles avec perquisition jusque dans leurs appartements privés de la part de brigades de contrôle fiscal accompagnées de renforts policiers.

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Les hôteliers ont eu 9 ans pour se mettre aux nouvelles normes

Déclassement ou radiation au 1er février des hôtels de tourisme demeurés aux anciennes normes antérieures à l'arrêté du 4 avril 1965. Ce qui a laissé aux hôteliers un délai de 9 ans pour se rénover. Toutefois, ces hôtels peuvent encore déposer leur demande de classement en NN avant le 31 janvier 1975, même si les travaux nécessaires sont en cours d'exécution.

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Nouveaux statuts des agences
de voyages

Les hôteliers ont obtenu satisfaction. Désormais, la licence nécessaire à l'exercice des agences de voyages ne sera accordée que moyennant certaines conditions et notamment celle de justifier à l'égard des clients et des prestataires de services de garanties financières suffisantes, résultant soit d'un cautionnement spécialement affecté au remboursement des fonds déposés et à la garantie des engagements contractés, soit de l'engagement d'un organisme de garantie collective ou d'un établissement bancaire. Ce texte permet aux hôteliers travaillant avec des agences de voyages d'avoir la garantie de récupérer leur dû en cas de défaillance.

t Fixation des prix des hôtels pour 1975 : + 9%

Réajustement minimal de 2,50 F par chambre (3 F pour les hôtels de sports d'hiver)
* Plancher relevé à 17,50 F en dessous duquel les prix des chambres sont libres.
* Petit déjeuner et pension : + 9%.
Après le réajustement des prix dans les hôtels, toutes les centrales patronales ont signé le nouvel engagement national.

t Les restaurateurs s'engagent à lutter contre la hausse des prix

L'administration abandonne l'exigence de la présentation d'un menu conventionné peu attrayant. En contrepartie, les restaurateurs s'engagent à participer à la lutte contre la hausse des prix. Le 21 mars, tous les syndicats de restaurateurs signent le nouvel engagement relatif aux prix 1975.

Ils fourniront à leurs clients, soit un menu conseillé composé de trois hors-d'oeuvre, trois plats chauds garnis et trois desserts à un prix stabilisé jusqu'au 31 décembre 1975, soit ces neufs prestations prises sur leur carte avec un prix plafond.

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Blocage des prix dans les restaurants parisiens

Sans aucune concertation avec les organisations syndicales, le ministère des Finances décide de bloquer les prix dans les restaurants parisiens jusqu'au 31 mars. Il justifie sa décision en expliquant que les prix ont augmentés de 16,3% entre septembre 73 et septembre 74.

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Paul Bocuse et Michel Guérard découvrent la cuisine persane Au «Golestan», le restaurant de la Maison de l'Iran, Paul Bocuse et Michel Guérard se sont initiés à la cuisine iranienne.

Au menu : caviar iranien, vodka, dolmehs, koukous et tchelo kabab, le tout arrosé de dough, boisson faite de yaourt épicé et d'eau gazeuse. D'après Michel Guérard, c'est très diététique !

 

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Le champagne surpris par la baisse de ses ventes

Les expéditions de champagne en 1974 : 20 millions de bouteilles en moins. Le recul de 1974 est ressenti comme une cassure. Jusqu'à présent, le champagne connaissait une expansion triomphante qu'on croyait irrésistible. En l'espace de 25 ans, le mouvement avait réussi à multiplier par quatre le volume des ventes. La surprise est donc totale.

t Limiter l'augmentation de l'indice du coût de la construction

Indice du coût de la construction : + 41,39% sur trois ans. Cet indice qui sert à la revalorisation du montant des loyers commerciaux est un seuil maximum d'augmentation, mais celui-ci est très élevé. Le ministre du Commerce en accord avec le ministre de la Justice viennent de décider un abattement de 10% sur la hausse de cet indice pour éviter la paralysie des entreprises et limiter l'inflation.

 

Les enseignes poursuivent leur développement

* Après leur fusion en une seule chaîne, les Relais de Campagne et les Châteaux-hôtels regroupent 246 hôtels et restaurants. Elle rassemble une hôtellerie et une restauration de charme, de caractère, de haute qualité et assure à sa clientèle une vie de château.
* Novotel-Ibis absorbe Mercure. Le groupe devrait comprendre 100 établissements fin 1975.
* Novotel vient de signer un contrat pour la construction de 18 hôtels en Iran.
* Chaîne J. Borel : 5 hôtels inaugurés en huit jours, à Bordeaux, Nancy, Nantes, Nîmes et Mulhouse, ce qui porte porte la capacité de l'enseigne à 10 hôtels et 1.252 chambres. La compagnie des hôtels J. Borel s'est donnée l'objectif de 10.000 chambres en 1980. La concentration se poursuit, Jacques Borel prend le contrôle de Sofitel.
* Ouverture du Sofitel de Minneapolis qui devient le premier maillon U.S. d'une chaîne française.

 

En bref...

* Réforme des comités régionaux de tourisme. Gérard Ducray décide de doter chaque région d'un délégué.
* La balance touristique de la France en 1974 : + 1.251 millions de francs.
* Vacances des Français cet été : 11,5 millions à la mer, 7 millions à la campagne, 3,5 millions à la montagne. Si plus de 9 millions d'entre eux restent en France, ils sont 5,2 millions à partir à l'étranger, principalement en Espagne, puis en Italie et dans les autres pays limitrophe.
* Dans une lettre adressée au directeur départemental des prix, le président du SNLRH, Julien François, réfute les prétentions de l'administration. Non, les restaurants titulaires d'une licence IV n'ont pas à rester ouverts l'après-midi.
* Première leçon d'Equip'Hôtel 75 : la relance s'affirme. Les chefs d'entreprise venant plus nombreux que jamais, cela s'est traduit par un niveau de commande sur les carnets de la plupart des exposants qui dépasse le record de 1973.


L'HÔTELLERIE n° 2500 Hebdo 6 Mars 1997

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