Les aventures des grands explorateurs ont bercé l'enfance de Daniel Salganick. Et comme pour prolonger ces voyages dans le temps et l'espace, il chine timbres et cartes postales pour recréer des cadres uniques. Présentation.
Cécile Junod
'Fumeuses d'opium' Matières : superposition de papier japonais marbré ivoire,
papier carmin en fibres végétales. Cadre en bois doré à la feuille d'or blanc.
Dimensions : 100 x 80 cm.
Après l'Ecole des beaux-arts à Paris, Daniel Salganick devient directeur artistique au service de la mode et des cosmétiques. Tout en exerçant son métier, il n'en oublie pas moins de chiner ses cartes postales pour lesquelles il voue une véritable passion. Son stock en compte plus de 5 000 représentant portraits et lieux du monde entier. Fasciné par ces instantanés capables de figer les fondements d'une culture, d'une tranche de vie, d'un trait de caractère ou même d'une émotion passagère, il décide de redonner une seconde âme à ces portraits accumulés au cours des ans. Il y a un an, il choisit donc de recréer un cadre de vie autour de ces clichés, pris sur le vif, à travers ses uvres originales, totalement artisanales, qui nous transportent dans le temps et l'histoire.
n Ses
thèmes : la Birmanie, le Népal, le Tibet, la Chine, le Japon, l'Afrique noire ou
l'Afrique du Nord, l'Alaska...
n Ses matières
: une riche variété de papiers et tissus précieux venus d'Orient. Des papiers japonais
ou chinois, des papiers gaufrés, ou encore des papiers à base de fibres végétales
(écorces séchées, papyrus, feuilles de bananier mélangées à du latex, etc.).
n Ses couleurs
: les tons chauds de la terre et de la lumière (or, cuivre, bronze, terre de Sienne, vert
kaki, taupe...) ou des nuances plus fraîches comme l'argent, le vert gris, le bleu
glacier.
n Ses
encadrements : de larges baguettes travaillées à la main par des artisans de Séville et
de Florence.
Tout l'art de ce chineur d'images réside dans ces subtiles associations d'effets de
matière et de teintes exploitées pour faire revivre ses sujets dans un nouveau cadre.
Ces tableaux ont déjà séduit de nombreux décorateurs dont Miguel Cancio Martins (Man
Ray, Buddha Bar) et Jonathan Amar (Nirvana Café).
Chaque uvre de Daniel Salganick est unique, comme est unique l'âme de chaque être.
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L'Hôtellerie n° 2794 Magazine 7 Novembre 2002 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE