d'avril 2003 |
ÉCO-SCOPIE |
Les recettes téléphoniques par chambre louée diminuent vitesse grand V depuis plusieurs années. La tendance pourrait s'inverser à terme grâce à l'utilisation des technologies basées sur Internet.
Claire Cosson avec KPMG Tourisme, Hôtellerie, Loisirs Consulting
La chute est vertigineuse ! Voilà des années
que les recettes téléphone/fax par chambre louée fondent comme neige au soleil. La 25e
édition de l'étude de KPMG Hôtellerie, Tourisme, Loisirs Consulting, L'industrie
hôtelière française 2002, confirme cette tendance. Un phénomène dû pour
l'essentiel au développement de la téléphonie mobile et à la montée en puissance des
cartes à puce.
w Il suffit d'observer les moyennes
nationales par catégorie d'hôtel pour prendre conscience de l'ampleur de la baisse. Au
terme de l'exercice 2001, l'hôtellerie superéconomique (0/1 étoile) a enregistré un
fléchissement de ce poste de recettes de quelque 34 % à 0,06 e.
A noter toutefois que ce type d'établissement ne propose pas toujours d'équipement
téléphonique intégré dans la chambre.
w Pour sa part, le 2 étoiles a perdu 16 %
à 0,32 e. Quant aux établissements 3 étoiles, ils ont vu leur recette moyenne
téléphone/fax passer de 1,01 e en 2000 à 0,80 e en 2001.
S'agissant du 4 étoiles standard, l'étude de KPMG constate un recul de moindre
importance : - 6,9 % à 2,54 e. Recul qui se transforme d'ailleurs en hausse pour la
catégorie 4 étoiles supérieur : + 12,6 % à 6,80 e.
Preuve que la situation en matière de recettes téléphoniques n'est peut-être pas
totalement perdue. Selon le cabinet KPMG, l'intégration au produit hôtelier des
technologies de communication basées sur Internet pourrait de fait renverser la vapeur.
C'est d'ores et déjà le cas sur le créneau haut de gamme qui ne cesse depuis quelque
temps de multiplier les investissements dans le domaine. n zzz20a
Recettes téléphone/fax : moyennes par
chambre louée
(par catégorie d'hôtel, en euros HT-service compris)
Catégorie d'hôtel | 1999 | 2000 | 2001 | Evolution 2000/2001 |
---|---|---|---|---|
4 étoiles supérieur | ||||
IDF | 8,45 | 8,11 | 9,46 | + 16,6 % |
Provence Côte-d'Azur | 5,56 | 4,65 | 4,81 | + 3,4 % |
Autres régions | 1,80 | 1,83 | 1,49 | - 18,6 % |
Moyenne France | 6,17 | 6,04 | 6,80 | + 12,6 % |
4 étoiles standardstandard | ||||
IDF | 2,99 | 3,23 | 2,98 | - 7,8 % |
Province | 1,86 | 1,57 | 1,58 | + 0,6 % |
Moyenne France | 2,65 | 2,73 | 2,54 | - 6,9 % |
3 étoiles | ||||
IDF | 1,13 | 1,30 | 0,93 | - 28,2 % |
Province | 0,85 | 0,75 | 0,66 | - 11,6 % |
Moyenne France | 0,99 | 1,01 | 0,80 | - 20,5 % |
2 étoiles | ||||
IDF | 0,53 | 0,47 | 0,40 | - 15,4 % |
Province | 0,46 | 0,32 | 0,28 | - 12,5 % |
Moyenne France | 0,49 | 0,38 | 0,32 | - 16,0 % |
0/1 étoile | ||||
IDF | 0,14 | 0,12 | 0,07 | - 42,6 % |
Province | 0,11 | 0,08 | 0,06 | - 21,3 % |
Moyenne France | 0,11 | 0,09 | 0,06 | - 34,4 % |
* Source : KPMG Tourisme, Hôtellerie, Loisirs Consulting. |
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L'Hôtellerie Restauration n° 2815 Magazine 3 Avril 2003 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE