d'octobre 2003 |
MARCHÉ |
Entre mer et montagne, Perpignan dispose de nombreux atouts naturels et culturels pour séduire et attirer les clientèles. Avec 53,1 % de taux d'occupation moyen en 2002, les résultats sont en croissance. Mais comparés à ceux d'autres villes de même envergure, il ressort qu'avec tous ses avantages, la cité peut mieux faire. Et c'est bien ce qu'elle compte faire !
Coach Omnium zzz20h
Une des principales forces de Perpignan reste sa situation géographique, qui lui permet d'être un lieu de passage majeur pour se rendre en Espagne depuis l'Europe du Nord. De fait, elle bénéficie d'une accessibilité de qualité que ce soit routière (autoroute A9), aérienne (aéroport international de Perpignan-Rivesaltes) ou ferroviaire. A l'horizon 2005, la liaison TGV avec Figueras et Barcelone en Espagne mettra Perpignan à 45 minutes de la capitale catalane. Du point de vue économique, la communauté d'agglomération de Perpignan comptabilise plus de 8 000 établissements, dont près de 70 de plus de 50 salariés. La dynamique provient du tertiaire, en plein essor, au détriment du secteur industriel. Du côté estudiantin, la ville n'est pas en reste avec près de 10 000 universitaires et 20 centres de recherche. Les attractions touristiques de la ville concourent également à son animation. Le Palais des Rois de Majorque, avec près de 103 000 entrées en 2001, figure d'ailleurs comme le second lieu touristique le plus fréquenté du département.
Part de l'offre hôtelière par catégorie
Marseille |
France |
|||
Hôtels |
Chambres | Hôtels | Chambres | |
4* - 4* Luxe | 1 | 25 | 2 % | 9 % |
3* | 5 | 222 | 38,5 % | 27 % |
2* | 19 | 693 | 43 % | 47 % |
0-1* | 17 | 551 | 35 % | 17 % |
Traitement & analyse : Coach Omnium
Informations émanant du CDT des Pyrénées-Orientales-Insee-Office de tourisme de
Perpignan.
Un parc hôtelier économique
Autour de 80 % du parc chambres des hôtels perpignanais appartient aux gammes
économiques. Et avec 35 % de l'offre totale des chambres, le superéconomique ressort,
fortement représenté à Perpignan, la moyenne nationale étant de 17 %. Il s'agit
d'hôtels majoritairement indépendants : on dénombre seulement 3 unités de chaînes
intégrées (Première Classe, B&B, Formule 1). Ils représentent 41 % de l'offre en
chambres de cette catégorie, alors que sur le reste de l'Hexagone, ce chiffre grimpe
jusqu'à 64 %. Le superéconomique se caractérise également par une capacité moyenne de
chambres élevée par rapport aux moyennes nationales, notamment chez les indépendants
(23 chambres en moyenne contre 11 en France).
Comparés aux statistiques nationales, le haut et le moyen de gamme s'avèrent bien moins
bien représentés à Perpignan, avec 7 points de moins chacun. Cela paraît plutôt
pauvre pour une agglomération de près de 200 000 habitants. "Le parc hôtelier
correspond à l'image de Perpignan, qui n'est pas considérée en France comme une ville
haut de gamme. Mais, il est vrai que lors de certains congrès, l'offre 3 étoiles
apparaît un peu juste", accorde Jean-Pierre Wagenfuhr, responsable promotion de
l'office de tourisme de Perpignan. Par ailleurs, il faut noter la seule présence de
l'unité Mercure (60 chambres) pour représenter les chaînes intégrées dans le 3 et 4
étoiles. Et d'une manière générale, le taux de pénétration des chaînes intégrées
à Perpignan est faible : 31 % des chambres totales, soit 6 points de moins que le chiffre
national.
Avis d'expertA 47,6 % en 1999, le taux d'occupation des hôtels de
Perpignan ne cesse de progresser, et fait un bond de presque deux points en 2002 par
rapport à 2001 (53,1 % contre 51,7 %). |
Une saisonnalité très marquée
Avec plus de 2 600 heures d'ensoleillement par an, Perpignan figure de prime abord comme
une destination 'soleil vacances'. Et elle en profite, comme en témoigne la courbe de ses
taux d'occupation mensuels, qui grimpe au mois d'août au-dessus des 85 %. Mais, Perpignan
n'est pas une destination de vacances en soi. La concurrence des stations balnéaires
alentour est rude, et la ville fait plutôt l'objet d'une visite à la journée pour ces
vacanciers. Ajouté au flux des touristes d'Europe du Nord désirant se rendre en Espagne
sur la Costa Brava ou en Andalousie, Perpignan se situe plus comme une ville de passage.
Et la durée moyenne de séjours le confirme en s'élevant à l'année à 1,6 jour, sans
évolution notable au mois d'août. En revanche, la zone littorale du département, qui
profite des séjours balnéaires, affiche en août une durée nettement supérieure à
Perpignan et au reste de l'année : 3 jours contre 2,3 jours en moyenne sur l'année. A
l'instar des autres villes touristiques de moyenne envergure, Perpignan est marquée par
une saisonnalité très forte. La demande hôtelière, à son apogée en août, suit le
reste de l'année une forme pyramidale avec une ascension toutefois moins brusque que la
régression. Ce sont les mois hivernaux qui s'avèrent très rudes pour les hôteliers
avec des taux d'occupation descendant au-dessous de 40 %, et allant jusque 35 % en janvier
2002. En ce qui concerne les résultats selon les catégories, ils restent relativement
homogènes avec, cependant, un léger avantage aux hôtels sans étoile qui affichent un
taux d'occupation de 60 % en 2002. Avec un taux d'occupation moyen annuel de 53,1 % en
2002, l'hôtellerie perpignanaise a encore du chemin à parcourir. < zzz20h
Coach Omnium
52, bd du Montparnasse
75015 Paris
Tél. : 01 53 63 11 00 6 Fax : 01 53 63 11 01
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En chiffres |
= Taux d'occupation 2002 4 étoiles 48 % 3 étoiles 50 % 2 étoiles 54 % 1 étoile 52 % 0 étoile 60 % = Durée moyenne des séjours 1,6 jour = TO 2002 en Languedoc-Roussillon 53 % = Taux de chômage 13,9 % des Pyrénées-Orientales (au 1er trimestre 2003) |
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L'Hôtellerie Restauration n° 2841 Magazine 2 octobre 2003 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE