de décembre 2003 |
REPÈRES |
4 Le nombre de couverts servis continue sa chute
4 L'addition dégringole à tous les services
4 Toutes les régions sont concernées
Laurence Coquelet - L'Hôtellerie/Coach Omnium
Si les dépenses de consommations des ménages en produits
manufacturés ont, selon l'Insee, augmenté de 3,4 % en septembre, les restaurateurs du
panel L'Hôtellerie/Coach Omnium n'ont pas profité de cette embellie. Au cumul à
fin septembre 2003, le ticket moyen régresse de 7,8 % par rapport à 2002. Quant au
nombre de couverts servis, il affiche une baisse de 9,8 % par rapport à l'an passé. Il
dépasse à peine son niveau de juin 2003.
A défaut d'être épargnés par la baisse d'activité, certains restaurateurs ont été
moins touchés que d'autres. En effet, à Paris, la fréquentation n'a reculé 'que' de
2,6 % par rapport à fin septembre 2002. "Les touristes étrangers se sont
montrés un peu plus présents", confie même un professionnel. En revanche, la
capitale n'a pas réussi à sauver son ticket moyen, qui chute à - 7,9 % par rapport à
l'an dernier : c'est sa plus forte baisse depuis le mois de janvier 2003. A l'opposé,
l'addition des établissements haut de gamme n'a presque pas bougé par rapport à 2002 :
elle stagne à - 0,4 %. Mais le nombre de couverts servis, lui, chute de 12,8 %. Côté
services, ce sont les banquets qui ont été le plus durement touchés. "On a
noté un recul des journées d'études et des séminaires résidentiels", insiste
Gilles Perault, du restaurant Harmonie Mets et Vins, à Paris. Idem pour les mariages. "L'an
dernier, la saison des mariages s'était prolongée jusqu'au mois d'octobre", se
rappelle un professionnel bourguignon. Au final, le nombre de couverts servis en banquets
est en retrait de 14,7 % par rapport à fin septembre 2002. Certains chanceux s'y sont
malgré tout retrouvés : "La fréquentation des banquets a chuté, mais les prix
moyens ont fortement progressé", précise Nicolas Séjourné d'Ar'Milin, à
Chateaubourg (35). Alors que s'est-il passé ? "Nous avons constaté une faible
fréquentation la première semaine. Est-ce le retour de vacances et un trop-plein de
dépenses, ou du travail en retard et pas de temps pour flâner au restaurant ?",
s'interroge Francis Lechevalier, des Délices du Roy, à Neuilly-sur-Seine (92). D'autres,
plus résignés, se contentent de noter une certaine continuité. < zzz20t
Résultats globaux toutes régions | |
---|---|
Septembre 2003 | Prix moyen couvert |
* Déjeuners | 19,90 e |
* Dîners | 22,00 e |
* Banquets | 19,20 e |
* Total, hors banquets | 20,90 e |
* Total, avec banquets | 20,70 e |
Résultats géographiques Janvier à septembre 2003/2002 |
Evolution couverts servis | Evolution prix moyen couvert |
---|---|---|
* Paris, avec banquets | - 2,6 % | - 7,9 % |
* Couronne Paris, avec banquets | - 12,6 % | - 6,8 % |
* Province, avec banquets | - 12,1 % | - 8,8 % |
Selon les prix pratiqués - TTC - SC, boissons comprises avec banquets | ||
* Restaurants de 10 à 20 e/couvert servi | - 11,1 % | - 9,4 % |
* Restaurants de 20 à 30 e/couvert servi | - 7,1 % | - 12,9 % |
* Restaurants de + de 30 e/couvert servi | - 12,8 % | - 0,4 % |
Selon les services | ||
* Déjeuners | - 4,2 % | - 6,8 % |
* Dîners | - 8,9 % | - 8,3 % |
* Banquets | - 14,7 % | - 9,1 % |
* Total, hors banquets | - 7,8 % | - |
* Total, avec banquets | - 9,8 % | - 7,8 % |
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L'Hôtellerie Restauration n° 2850 Magazine 4 Décembre 2003 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE