Arrêt maladie : comment savoir s'il est justifié ?

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dublineau

lundi 7 janvier 2019

ma femme de chambre a qui il restait 8 jours a prendre a voulu m'imposer des congés de 3 semaines du 19 Décembre au 7 janvier. Je lui ai proposé de prendre ses 8 jours du 17 Décembre au 26 Décembre, incluant Noel mais elle a fait le forcing en se présentant au travail le 19 décembre, et devant mon refus s'est fait mettre en arrêt de travail maladie jusqu'au 7 Janvier. J'ai demandé a la caisse une contre visite mais je suis dans l'ignorance de ma demande. Elle devait reprendre ce matin mais elle vient d'envoyer un nouvel arrêt de 15 Jours. Je pense qu'elle cherche a se faire mettre a la porte , aller aux prudhommes et rester chez elle en bénéficiant du chômage comment je peux faire pour diligenter un médecin qui puisse constater si cet arrêt est justifié ou non

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Pascale CARBILLET

lundi 7 janvier 2019

Si l’employeur est tenu de verser des indemnités complémentaires pendant un arrêt maladie de son salarié, il peut faire pratiquer une contre-visite médicale au domicile du salarié par un médecin de son choix. Il n'est pas tenu de prévenir à l’avance le salarié.
Ce contrôle permet de vérifier que :
Le salarié est présent à son domicile pendant les heures d'interdiction de sortie ;
Et que l’état de santé du salarié justifie toujours l'arrêt de travail prescrit (ainsi que sa durée).
Lorsque le médecin n'a pas pu réaliser la visite de contrôle parce que le salarié était absent ou parce qu’il a refusé la visite de contrôle, l’employeur peut suspendre le versement des indemnités complémentaires. Cette suspension s'applique sur la période d'arrêt de travail qui suit la visite de contrôle.
Le médecin informe la CPAM par écrit, dans les 48 heures. La CPAM peut alors :
Soit suspendre le versement des indemnités journalières (l’employeur est informé de cette suspension),
Soit procéder à un nouvel examen (celui-ci est de droit lorsque le médecin mandaté par l’employeur n'a pas pu examiner le salarié).
Le salarié peut contester les conclusions du médecin-contrôleur, il doit alors demander l'avis d'un expert judiciaire auprès du conseil des prud'hommes.
Sur le web vous trouverez de nombreuses sociétés qui proposent ce genre de prestation. N'hésitez à les questionner sur la façon de procéder.
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MARILYNE DORE

mardi 15 janvier 2019

bonjour,
le souci est que chacun sait qu'aucun médecin n'ira à l'encontre de l'avis d'un autre médecin. De plus, la majorité des arrêts maladie est donnée sans heures de présence au domicile. On est berné ! C'est devenu un fléau, dès qu'on refuse quelque chose, c'est arrêt maladie assuré. J'ai prévenu l'ordre des médecins car nous avons par chez nous un cabinet médical qui distribue des arrêt sans même avoir vu le patient et personne ne bouge. Il y a ensuite le : "je suis en dépression", 1ère cause de licenciement abusé et non abusif car la médecine du travail m'a bien expliqué que si un salarié se déclare harcelé ou mal dans sa peau au travail, c'est le la déclaration d'inaptitude immédiate. Et oui les amis, la MdT ne prend pas le risque d'avoir un cas réel donc tous les autres utilisent ça pur recevoir un pactole quand il veulent partir et qu'on a refusé la rupture conventionnelle ! Et là… personne ne bouge, à nous de payer et de subir comme toujours.
J'ai contesté une inaptitude aux prud'hommes mais j'ai peu d'spoir, à suivre..

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