La première des choses à faire quand on utilise un produit de ce type, c?est de lire et d?appliquer les consignes de la « Fiche Technique » du produit, fournie obligatoirement par le distributeur, (qui répond à pas mal de vos questions) et dont la mise à disposition des salariés est obligatoire, selon la DDPP, ex DSV, qui peut-être également saisie en cas d?absence de ces fiches).
En voici des exemples pour Decap Four :
https://www.metro.fr/fileadmin/user_upload/haccp/product/security_notice/82425.pdf
http://fiches.performance-hygiene.fr/FDS/FDS%20Performance%20Decap%20four.pdf
http://images.staples-eu.com/static/ber-FR/static/fds/FDS-6402062-BFR.pdf

Sur ces fiches techniques, sont décrits les vêtements de protection (lunettes, types de gants, etc?) à utiliser et qui permettent d?éviter des hypothèses aberrantes comme « Respirer du decap four pendant 40 ans régulièrement »
Je trouve que recommander de ne pas utiliser Decap Four est une proposition qui va un peu loin?Outre le fait que c?est un très bon produit, et que je vous rappelle qu?en matière d?hygiène, nous sommes soumis à une « obligation de résultats », donc encouragés à utiliser un produit efficace et qui, au dernières nouvelles n?est pas interdit à la vente. Quelles preuves avez-vous que son utilisation dans le respect des mesures de protection, peut entrainer des pathologies ?
Utiliser un autre produit ? Decap Four est le plus cher sur le marché. Tout employeur a donc financièrement intérêt à acheter un autre produit qui sera moins cher?mais, peut-être, moins efficace. En ce qui me concerne, mon cuisinier a exigé que je lui fournisse du Decap Four et n?a pas eu à attendre que je lui fournisse les protections recommandées, dont je veille à ce qu?il les utilise.
Quant à l?hypothèse d?« utiliser (Decap Four) chaque jour sans protection dans un lieu clos », bon, ça me semble un peu de la science fiction, mais si ça existe, il faut effectivement agir?
D?autre part, si « il appartient à l'employeur de (se) poser la question car il en va de la santé des salariés dont il est responsable moralement et juridiquement », jusqu?où faites-vous aller cette responsabilité, dans l?hypothèse où il achète un produit qui est en vente libre, et qu?il met à disposition de ses salariés, les mesures de protection adéquates ? Votre comparaison avec l?amiante ne va-t-elle pas un peu trop loin ?
Et effectivement, si l?employeur « impose » d?utiliser Decap Four
- sans protection
- tous les jours
- dans un lieu clos
après que son salarié l?ait alerté, je ne sais pas si un tel comportement est répandu, mais je tiens à témoigner que tous les employeurs ne sont pas comme ça?
Et je vous rejoins : il appartient, dans ce cas, au salarié d?utiliser les procédures et de saisir toutes les instances de protection que vous citez : courrier recommandé exposant son refus de travailler dans ses conditions, inspection du travail, médecin du travail, - et pourquoi pas syndicat ?- qui, soit imposeront à l?employeur en question de respecter les mesures de protection, soit aideront le salarié à le quitter, puisqu?il semble évident que sa vie est en danger.

Désolé, il semble que beaucoup de ponctuations de mon texte aient été remplacées par des "?" qui n'y étaient pas à l'origine...