Heures repos quotidiennes : comment les faire respecter ?

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Lucie

vendredi 8 février 2019

Bonjour
La direction n'arrive ou ne Veux pas y arriver car il faudrait embaucher !
À respecter les heures de repos quotidiennes (11 ou 12 heurs ) et surtout à comptabiliser la différence d'heures non prises pour un report heures supplémentaires ou heures récupérées
Merci

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Pascale CARBILLET

lundi 11 février 2019

Tout salarié bénéficie d’un repos quotidien d’une durée minimale de 11 heures consécutives (Art. L.3131-1 du code du travail). Le repos quotidien des jeunes de moins de 18 ans ne peut être inférieur à 12 heures consécutives et à 14 heures s’ils ont moins de 16 ans (Art. L.3164-1). Il est possible de déroger à ce repos quotidien dans certains cas, mais à la condition d’avoir conclu et accord d’entreprise et d’accorder la récupération de ces heures non prises.
Depuis la loi travail du 8 août 2019, il peut être dérogé à la durée minimale du repos quotidien par un accord d’entreprise ou d’établissement dans les cas prévus aux articles L.3131-2 et L.3131-3. Ces dérogations sont strictement encadrées. Cette dérogation est possible notamment pour des activités caractérisées par la nécessité d’assurer une continuité des services ou par des périodes d’intervention fractionnées. Un accord peut prévoir la réduction du repos quotidien en cas de surcroit d’activité. Dans tous les cas, l’accord prévoyant une dérogation au repos quotidien ne peut en aucun cas avoir pour effet de réduire la durée du repos en dessous de 9 heures. Quel que soit le type de dérogation, son bénéfice est subordonné à l’attribution aux salariés de périodes repos au moins équivalentes à la réduction du repos quotidien. Lorsque l’octroi de repos collectif n’est pas possible, une contrepartie équivalente doit être prévue par l’accord collectif (Art. D. 3131-2).
Les infractions à la réglementation relative au repos quotidien sont punies de l’amende prévue pour les contraventions de la 4ème classe (soit d’une amende de 750 € pour une personne physique et 3750 € pour une personne morale). Les contraventions donnent lieu à autant d’amendes qu’il y a de salariés indûment employés.
Outre ces sanctions pénales, l’employeur peut être condamné à verser des dommages-intérêts. La cour de cassation a jugé que le défaut de respect par l’employeur du repos quotidien de 11 heures causait nécessairement un préjudice au salarié dont le juge doit fixer la réparation (Cass. Soc 23 mai 2013, n°12-13015).
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mima

dimanche 10 février 2019

10 ans comme femme de chambre dans un hôtel du sud de la France la direction veux pas aire une augmentation de salaire
!! Ce légal !!
Que dois-je faire
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Pascale CARBILLET

mercredi 13 février 2019

En réponse à Mima : Votre employeur a l'obligation de vous payer au moins au salaire minimum, le Smic qui est fixé à 10,03 € de l'heure ou au minimum conventionnel. En sachant, qu'en ayant plus de 3 ans d'ancienneté vous devez être classé à l'échelon 2 du niveau I. Mais c'est échelon a été rattrapé par le taux horaire du Smic et est fixé à 10,03 €. Si vous êtes au dessus de ces minimas, votre employeur n'a aucune obligation légale de vous augmenter.
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Lydia

mercredi 13 février 2019

Bonjour,
Cette info me permet de rebondir sur le changement d'échelon. Si je comprends bien : à partir du moment ou on a 3 ans d’expérience dans un domaine on doit changer d’échelon ??
merci de votre retour
ex j'ai été embauchée NIVEAU 3 ECHELON 1 ...et suis restée ainsi pendant 9 ans.
Mes échelons auraient ils du evoluer ? je n'ai jamais trouver d'infos sur ce sujet.
merci de votre retour
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Pascale CARBILLET

jeudi 14 février 2019

J'aurais du être un peu plus précise dans ma réponse. C'est uniquement les salariés classés à l'échelon 1 du niveau I qui après trois ans d'expérience doivent passer à l'échelon 2 du niveau I. Et comme je le précisais, cet échelon a été rattrapé par le taux horaire du Smic.
Ce changement d'échelon ne concerne pas les autres niveaux et échelons. Si vous avez été embauché Niveau III échelon 1, votre employeur n'a aucune obligation de réévaluer votre niveau. Sa seule obligation est que votre rémunération respecte le minimum prévue par la grille de salaire, à savoir un taux horaire de 10,77 € depuis le 1er janvier 2019. Si vous êtes au-dessus, votre employeur n'a pas d'obligation de vous augmenter.

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