repartition ca
45% hotel, 55% resto

Quand à l evolution du Ca
forte progression depuis le 1er janvier

Exactement....
Et je rajouterais qu'aujourd'hui (par rapport à 2002), le client assimile nettement mieux la valeur de cet euro.
Pour exemple:
Le client de 60 ans aujourd'hui ne parle plus en ancien franc. Il est moderne et actif, pour la plupart ce qui était loin d'être le cas, il y a peu.
Accrochez- vous Bernard, ils vont bien finir par comprendre....:)

Merci Sylvie...
...mais j'espère que vous avez raison(qu'ils vont se réveiller et vite comprendre et se resaisir...;-)

Sur la même longueur d'onde que vous...BBoutbol...
L'image des restaurants va encore changer dans la tête des consommateurs...déja en pleine mutation avec cette crise actuelle...
Et comme d'habitude certains vont se développer (les chaines ?) ..et d'autres s'enliser un peu plus...

Plusieurs remarques
1) - à Marie : ce n'est pas en supprimant les concurrents et les para-concurrents que vous aurez automatiquement davantage de clients chez vous ou chez vos confrères. Une association qui PONCTUELLEMENT organise un banquet pour ses membres ne commet pas un acte de concurrence déloyale. Je serais étonné qu'il existe par chez vous des associations qui se soient installées en vrais restaurateurs permanents.

2) - TVA : Je considère (je le dis depuis le début) que la TVA appartient aux consommateurs et à l'Etat. En la baissant, le différentiel doit impérativement revenir aux consommateurs (baisse des prix), parce que se sont eux qui paient cette taxe. Ne pas tenir compte de cette réalité va donner une image encore plus mauvaise aux restaurateurs, qu'ils ne l'ont déjà auprès de l'opinion.

Pour autant, je me résigne à l'idée que les restaurateurs feront ce qu'ils voudront et je rejoins "ET" quand il alerte la profession que les consommateurs voudront qu'on leur rende des comptes, une fois la baisse de la TVA appliquée. Laquelle sera largement commentée par les médias.


3) - Que faire après la baisse de la TVA ? On tourne en ronde ici et il ne sert à rien, absolument à rien, de déterminer ce que les restaurateurs devront faire ou ne pas faire. Pire encore, rien ne peut venir s'imposer d'en haut. Les restaurateurs sont des entrepreneurs en principe responsables. De plus, chaque restaurant a ses particularités, ce qui fait que l'on ne peut pas uniformiser un acte suite à la réduction fiscale.

Aussi, décider que les restaurateurs devront investir avec tel pourcentage, baisser leurs prix de tant ou encore donner des primes à leur personnel de tant, est tout simplement absurde.

A moins qu'un diktat ne vienne d'en haut et à moins que la France ne passe soudainement sous un véritable régime dictatorial de plomb (nous n'en sommes pas encore là), je ne vois pas ce qui obligerait les restaurateurs à suivre une consigne ou une autre. Ils seraient d'ailleurs malvenus de le faire, puisqu'on ne pourra, en principe, rien leur imposer.

Qu'ensuite L'Aubergiste se prononce pour ne pas retoucher à ses prix, je ne vois aucun inconvénient à cela, s'il sait qu'il tiendra face aux interrogations de ses clients, sa bonne prestation étant une forme de réponse.

> D'autant que, même en répercutant intégralement la baisse de la TVA dans les prix, cela ne fera pas acourir davantage de clients dans les restaurants. Ils y vont déjà beaucoup et cela leur suffit largement.

Ce sujet est donc sans intérêt et encore une fois, les décisions sont déjà prises au Ministère et seront communiquées fin avril.

TVA et entreprises
Un aspect du sujet sur la TVA qui n'a pas encore été abordé est celui de la récupération de la TVA par les entreprises (repas d'affaires, banquets, séminaires,…).

Pour elles, la part de la TVA étant réduite, elles pourront moins récupérer de TVA et du coup, les restaurants seront mécaniquement plus chers.

Déjà que l'on assistait depuis ces dernières années à une diminution des repas d'entreprises (chasse aux notes de frais), et que la crise actuelle a renforcé cette situation, une augmentation des prix des prestations des restaurateurs ne va pas arranger la chose... A méditer.

je me demande
La crise... Des crises financières, il y en a eu avec un impact sur l'économie moins important.
Et si... En dehors du fait que les Etats Unis et autres pays ayant perdus beaucoup dans les subprimes ont ricochés sur toute l'europe, la crise financière mondiale n'est pas la seule cause de ce qui se passe aujourd'hui.
Un mal latent a explosé parallèlement. Le passage a l'euro à touché tout les pays européens. L'impact et les abus de ce passage, que l'on dénonce aujourd'hui en France, est peut être tout simplement le cas partout. C'est une piste de réflexion a creuser en tout cas....

le probleme actuel est que 2 crises se cumulent...
Une du pouvoir d'achat, depuis quelques mois déja (le passage à l'euro ?)... et cette autre actuelle, financière avec chomage et recession..
Tout ceci induit un changement de consommation chez les clients... et une chute des ventes dans beaucoup de profession..
La solution ?
Il n'y en a pas d'autres que de coller aux attentes du prix /qualité chez nos clients..
Et bien sur de développer ses capacités de vente ....

Si on regardait ailleur au lieu de pleurer ?
Je viens de sortir d'une reunion chez le plus gros camping du coin (pardon..hôtel de plein air)...
ils ont tout compris depuis longtemps, commercialisation performante (à 90 % avec des distributeurs)... animations fortes (piscine geante).. prix pour tous (de l'emplacement simple au chalet luxe)... services multiples (boutique, restaurant, traiteur)... et ils surfent sur les tendances (installation d'un spa avec esthéticienne)...
Nos petits hôtels recroquevillés dans leur coin en sont à des années lumières..!!!
Le probleme de nos hotels restaurants n'est pas le voisin, la TVa ou la faute à pas de chance...
Individualisme, refus du progrés et auto-satisfaction sont les maux qui rongent la profession...
Les clients attendent pourtant !