Prévoyance : n'y a-t-il pas de notion d'ancienneté pour bénéficier des garanties de celle-ci ?

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Albert

vendredi 5 juin 2015

Il n'y a pas de notion d'ancienneté pour bénéficier des garanties de la prévoyance ?
complément de salaire de l'employeur après 8 jours de carence, y a t-il une condition d'ancienneté ?

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Pascale CARBILLET

jeudi 11 juin 2015

L'absence maladie est d'abord indemnisé par la sécurité sociale. Pour bénéficiez de cette indemnisation, il faut avoir travaillé au moins 150 heures au cours des trois mois civils ou des 90 jours précédant l'arrêt de travail,
ou avoir cotisé sur un salaire au moins égal à 1 015 fois le montant du SMIC horaire au cours des six mois civils précédant l'arrêt de travail.
Pour le complément de salaire versé par l'employeur, il faut avoir un an d'ancienneté.
Quant à la garantie incapacité de travail, elle jouera à partir du 91ème jour d'arrêt de travail continu, soit au début du 4ème mois d'arrêt.
Par conséquent, il faut un minimum d'ancienneté pour être indemnisé par la sécurité sociale, condition qui détermine l'obligation de l'employeur de compléter le salaire, mais uniquement après un an d'ancienneté du salarié et ensuite si l'arrêt se prolonge, la prévoyance vient en complément.
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Albert

jeudi 11 juin 2015

par conséquent, si le salarié n'a pas un an d'ancienneté, il ne perçoit pas le complément de l'employeur mais au bout du 91ème jour d'arrêt, peut-il bénéficier d'une prise en charge de la prévoyance ?
Si le salarié n'a pas suffisamment travaillé pour être indemnisé par la sécurité sociale, il n'aura aucune prise en charge de la prévoyance même après 90 jours d'arrêt et ce, peu importe d'ailleurs son ancienneté ?
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Pascale CARBILLET

vendredi 12 juin 2015

Le régime de prévoyance conventionnelle prévoit une garantie "incapacité de travail" qui permet de verser au salarié des indemnités journalières complémentaires à celles de la sécurité sociale, à partir du 91ème jour d'arrêt de travail continu du salarié.
L'accord ne pose donc pas de condition d'ancienneté spécifique pour en bénéficier. Il faut que le salarié ait l'ancienneté nécessaire pour percevoir l'indemnisation de la sécurité sociale. S'il n'a pas un an d'ancienneté, il ne perçoit pas de complément de salaire de l'employeur. En revanche, si l'arrêt se prolonge à partir du 91ème jour, il pourra percevoir l'indemnisation de HCR prévoyance.
Effectivement, s'il ne perçoit pas d'indemnisation de la sécurité sociale, il ne pourra prétendre à une indemnisation de HCR prévoyance.
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bienvue

mercredi 18 mai 2016

bonjour ,

que faire quand l employeur ne veut pas mettre en oeuvre la garantie prévoyance pour les ij ..et qu'il ne les reverse pas quand il les a perçu.c'est le cas de deux salariés de la même entreprise
merci de m'indiqué les texte de référence pour délivrer une mise en demeure
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Charli

lundi 29 août 2016

Bonjour
La garantie versée par la prévoyance HCR, au-delà d'un arrêt de 90 jours, ne subit les charges que sur 1/5 du montant.
Mais je n'arrive pas à savoir si les 4/5, non soumis à charges, sont imposables.
Connaissez-vous la réponse ?
Merci
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Pascale CARBILLET

mardi 6 septembre 2016

Les sommes reçues par les salariés en plus des IJSS dans le cadre d'un régime complémentaire obligatoire sont soumises à l'impôt sur le revenu, quelles soient versées directement par l'employeur ou pour son compte par l’organisme de prévoyance (BOI-RSA-champ-20-30-20 n°220). Comme le précise clairement ce texte : « Les sommes que les salariés perçoivent en sus des indemnités journalières de sécurité sociale, dans le cadre d'un régime complémentaire obligatoire (il s'agit d'un régime complémentaire de prévoyance auquel l'employeur a adhéré en entraînant l'affiliation obligatoire de tous ses salariés appartenant à la même catégorie), sont soumises à l'impôt sur le revenu au nom du bénéficiaire. Cette règle est applicable, que les indemnités soient versées directement par l'employeur ou qu'elles soient servies pour le compte de celui-ci par un organisme de retraite ou d'assurance.
Dans ce dernier cas, en effet, elles doivent être considérées comme un avantage en argent dès lors que leur versement trouve son origine dans le contrat qui lie l'employeur au salarié. »
Ces indemnités sont intégralement imposables même si le salarié participe à leur financement aux côtes de l’employeur (BOI-BIC-DECLA- 30-70-10).

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