Prise d'acte : y a-t-il beaucoup d'attente entre la fin du contrat et l'issue de la procédure ?

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echard

vendredi 1 août 2014

où saisit-on le juge et y a t'il beaucoup d'attente entre la fin du contrat et l'issue de la procedure, enfin, peut on retravailler apres ? MERCI.

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Pascale CARBILLET

mardi 5 août 2014

Vous devez saisir le conseil des prud'hommes du lieu où est situé l'établissement dans lequel vous travaillez. Quant aux délais, cela dépend mais ils sont souvent très long. Rien ne vous interdit de travailler, bien au contraire en attendant l'issue de cette procédure.
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CAROTTE

mardi 5 août 2014

merci pour votre reponse , pouver vous m'en dire plus sur le fait qu'il n y ait pas de préavis à faire dans le cas d'une prise d'acte .
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Pascale CARBILLET

mardi 5 août 2014

En complément de la réponse apportée ce matin et qui est partiellement inexacte.
Depuis le 3 juillet 2014 (loi n°2014-743 du 1er juillet 2014) la procédure prud'homale est accélérée en ce qui concerne la prise d'acte de la rupture du contrat de travail par le salarié. Cette loi a inséré un article L. 1451-1 du code du travail qui prévoit : « Lorsque le conseil de prud'hommes est saisi d'une demande de qualification de la rupture du contrat de travail à l'initiative du salarié en raison de faits que celui-ci reproche à son employeur, l'affaire est directement portée devant le bureau de jugement, qui statue au fond dans un délai d'un mois suivant sa saisine. »
Désormais, le Conseil de Prud'hommes est dispensé de statuer en bureau de conciliation.
L'affaire est directement portée devant le bureau de Jugement, qui a un mois pour statuer à partir de la date de sa saisine.
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Pascal

vendredi 8 août 2014

je suis d'accord sur les lois, mais sont elles réellement appliquées pas les Conseils, croire que c'est jugé du jour au lendemain, en moins d'un moi c'est un peux de la publicité mensongère. C'est comme pour les requalifications de CDD le Conseil doit juger dans le mois qui suit la saisine, en général en première instance c'est 12 mois, puis appel, pour les CDD requalifier c'est exécutoire au jugement de requalification, bonne soirée.
des fois sa va plus vite avec une conciliation, la durée d'une procédure est très aléatoire. bonne soirée
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Damien

vendredi 8 août 2014

je suis d'accord avec Pascal
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Breizh

samedi 9 août 2014

La loi est du 1er juillet 2014, il est un peu tôt pour parler de publicité mensongère !
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Pascal

samedi 9 août 2014

vous prenez le cas des requalification de CDD en CDI la loi prévoie aussi un jugement dans le mois de la saisine, en général c'est près d'un an aucune sanction ne peut être prise vis à vis des juges dommage!!!la durée d'une procédure est impossible à définir que se soit en social ou en civil, il faut aussi le contradictoire, échange de pièces, de conclusions...
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Pascale CARBILLET

lundi 11 août 2014

Pascal n'a pas complétement tort. En effet, la loi prévoit un délai d'un mois en cas de requalification d'un CDD en CDI, puis elle a rajouté ce délai pour la prise d'acte ainsi que pour la requalification d'un stage en contrat de travail. Autant d'exceptions qui se rajoutent mais sans donner les moyens aux conseils des prud'hommes. Par conséquent des textes qui ne pourront pas s'appliquer.
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Pascal

mardi 12 août 2014

merci, il faudrait aussi rappeler le contradictoire dans une procédure, dans ce dossier le salarié va saisir le Conseil qui doit normalement fixer une date dans le mois de la saisine, le salarié ou son conseil doit rédiger des conclusions (pas obligé mais conseillé) envoyer celles ci et ces pièces à l'employeur en LRAR puis l'employeur doit répondre, en général c'est pas possible, donc renvoie à la première audience, en général 4 mois, puis second renvoie ça fait déjà huit mois, en procédure civile le juge est tenu au contradictoire, donc il y a toujours une loi pour contredire une autre loi ne l'oubliez pas bonne soirée et bon courage.
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Pascal

mardi 12 août 2014

j'ai une amie qui a saisi le Conseil pour une requalification de CDD et travail dissimulé après PV de l'inspection du travail le 3 décembre 2012, le greffe a fixé la première audience le 19 mars 2013, elle envoie en LRAR ces pièces et conclusions en janvier 2013 à l'employeur, renvoie à la première audience l'avocat n'est pas prêt de l'employeur en juillet 20013, l'employeur en sarl vend son fonds de commerce en avril 2013, à l'audience de juillet à la demande de l'employeur renvoie en novembre 2013, la SARL est liquidation amiable les liquidateurs anciens gérant se répartissent tout l'actif, clôture de la liquidation amiable juste avant l'audience du Conseil, donc l'employeur n'éxiste plus renvoie en février 2014. Saisie du tribunal de commerce pour nomination d'un mandataire ad'oc pour représenter la SARL ordonnance nommant un mandat ad oc, renvoi e pour audience du 26 juin 2014, l'avocat du mandat ad oc demande le renvoie, renvoie pour l'audience du 8 octobre 2014. Mon amie ne peut rien toucher de Pole Emploi, c'est la galère pour elle. Comme vous voyez il n'y a pas délai pour une procédure, ici dans ce cas on a deux anciens gérants et liquidateurs qui ont pris tout l'actif sans payer le salarié, c'est une sorte d'escroquerie, en plus travail dissimulé avec PV de l'inspection du travail. bonne journée.
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Lucien

mardi 12 août 2014

vOILà pourquoi les portes de la rupture conventionnelle sont largement ouvertes pour salariés et employeurs (mais avant que ceux-ci aillent vers la liquidation qui n'est souvent pas un "projet" de dernière minute...)...

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