L'employeur a l'obligation de nourrir son personnel ou de verser une indemnité compensatrice. Le montant de cet avantage en nature est inclus dans le salaire brut sur lequel sont calculés les cotisations sociales et donnent des droits aux salariés.
La remise d'un titre restaurant à la place de cette indemnité, est illégal car non soumise à cotisations sociales. l'employeur s'expose à deux recours, celui du salarié mais surtout celui de l'Urssaf qui voit sa base de calcul diminuer et opérera un redressement en cas de contrôle.

Vous auriez pu lire la réponse que j’avais déjà apporté à un internaute juste au-dessus de votre question : L'employeur a l'obligation de nourrir son personnel ou de verser une indemnité compensatrice. Le montant de cet avantage en nature est inclus dans le salaire brut sur lequel sont calculés les cotisations sociales et donnent des droits aux salariés.
La remise d'un titre restaurant à la place de cette indemnité, est illégal car non soumise à cotisations sociales. L’employeur s'expose à deux recours, celui du salarié mais surtout celui de l'Urssaf qui voit sa base de calcul diminuer et opérera un redressement en cas de contrôle.
Les employeurs du secteur de l'hôtellerie-restauration ont l'obligation de nourrir le personnel ou, à défaut, de lui verser une indemnité compensatrice. Pour cela, une double condition est nécessaire :
- l'établissement doit être ouvert à la clientèle au moment des repas ;
- le salarié doit être présent au moment desdits repas (sont visés les repas de la clientèle mais également ceux du personnel).

Selon la Cour de cassation qui fait une stricte application des dispositions ci-dessus, le veilleur de nuit qui prend son service à 20 heures, soit à l'heure normale de prise du dîner, est en droit de prétendre à une indemnité de repas. Le salarié ne peut se voir opposer le fait qu'il est en mesure de dîner avant sa prise de service (Cass. Soc., 24 janv. 2001, n° 98-43.380).
En revanche, pour 19 heures, on peut considérer que cela correspond aussi à la prise du repas et lui accorder une indemnité compensatrice. Mais pour cet horaire je serai moins affirmative.

Comme je vous l'ai déjà dit plus haut je ne peux vous donner de réponse affirmative. Ni la loi ni la convention collective ne prévoit d'horaires précis pour accorder ces indemnités compensatrice de nourriture.
Un réceptionniste présent de 10 heures à 19 heures, aura droit au repas du midi, c'est plus litigieux pour 19 heures. on peut considérer que cela correspond aussi à la prise du repas et lui accorder une indemnité compensatrice. Mais pour cet horaire je serai moins affirmative.
De même pour la prise de service à 14 heures, on peut considérer que cela correspond à la prise de repas.
Si vous voulez être sur, vous pouvez faire un rescrit à votre Urssaf sur cette question.