TVA 5,5 % : perte sèche de la clientèle professionnelle

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tanguy

mercredi 15 juillet 2009

on parle un peu plus bas, et à juste titre, du risque de perte de CA sur les menus 'routier' et 'bâtiment'.
Hors, comment se fait il que personne ne se soit encore posé la question du risque de perte sèche de la clientèle d'affaire ?
Tous ces professionnels qui vont au restaurant tous les jours, voir 2 fois/jours : les représentants de commerce, les chefs d'entreprise, les cadres supérieurs, les professions libérales...etc... tous ces gens qui calculent en HT et qui voient d'un seul coup leur budget emputé de 15 %.
dans une conjoncture où les entreprises ont déjà tendance à faire des économies sur leurs budgets 'représentation' et 'comunication', l'annonce de la baisse de tva à 5,5 % n'est pas une bonne nouvelle.
Cette clientèle qui récupère la TVA sur les notes de restaurant, est, non seulement nombreuse mais qualitative dans son mode de consommation. En effet, c'est grace aux déjeuner d'affaire que les restaurateurs margent le plus. Cette clientèle consomme au menu ou à la carte mais surtout, prend apéro, vin, café...
Toutes ces bonnes choses qui font la marge.
Par simple curiosité, j'aimerais savaoir quel est le pourcentage de clientèle d'affaire dans vos restaurants....
Il est trop tôt pour évaluer l'impacte de la TVA à 5,5 % sur le CA des restaurants mais je pense qu'on pourra en redistcuter avant 1 an.

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Comité Modernisation Hôtellerie

jeudi 23 juillet 2009

Non Emmanuelle, votre raisonnement n'est pas juste
Le restaurateur qui ne change pas ses prix et ne les baisse pas, augmente automatiquement le montant HT de ses additions, par le fait que la TVA passe de 19,6 % à 5,5 %.

Un exemple simple, pour un repas sans alcool de 25 euros TTC :
- TVA à 19,6 % : le HT menait à une note HT de 20,90 euros.
- TVA à 5,5 % : le HT fait à présent une note de 23,69 euros.

> soit une addition plus chère de 2,79 euros, c'est-à-dire + 13 %.

Pour une entreprise qui doit prendre en charge beaucoup de frais de déplacements et de repas professionnels (séminaires, repas d'affaires, déplacements de cadres, techniciens, commerciaux,…), cela fait un budget additionnel très important.

Accepteriez-vous que vos fournisseurs augmentent leurs prix de 13 % dès demain et de surcroît sans vraiment que cette hausse soit justifiée ??
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Emmanuelle

jeudi 23 juillet 2009

mais vous calculez à l'envers
On calcule toujorus un tarif en HT et on y ajoute la TVA et non l'inverse. Bien sur que si vous ne baissez pas vos tarifs le montant HT sera augmenté mais ça revient à augmenter ses prix de près de 14% sachant que la TVA ne nous appartient pas, nous la collectons et nous devons la reverser .

En effet, en temps que client je n'accepterai pas que les prix aient été augmentés de près de 15% sur le dos du contribuable c'est pourquoi nous avons répercuté de manière intégrale la baisse de la TVA sur nos prix .
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L'Hôtellerie-restauration

jeudi 23 juillet 2009

attention à des présentations inexactes
Juste un petit rappel de législation fiscale. Il y a des lois en France faciles à comprendre: une entreprise qui fixe une prestation à 100 euros hors taxe(c'est ainsi qu'elle définit son prix de vente)devra la vendre 119,6 euros si le taux de TVA applicable est de 19,6% et 105,5% si le taux de TVA est de 5,5%. Aucun fiscaliste ou juriste même débutant ne soutiendra la thèse farfelue du TTC sur lequel on applique un taux de TVA calculé a posteriori.
Et la lancinante complainte sur la soi-disant perte de trésorerie des entreprises qui récupèrent la TVA sur les notes de restaurants(au fait, il s'agit d'une procédure trés encadrée à laquelle les contrôleurs fiscaux sont attentifs)n'a aucun fondement comptable.
La fiscalité est un sujet trop sérieux pour supporter la polémique et les inexactitudes qui s'en suivent forcément.
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Ptit'Chef

jeudi 23 juillet 2009

l'incidence est pour la clientèle professionnelle
les prix H.T. devraient effectivement être les même aujourd'hui qu'au mois de juin dernier, donc les prix TTC devraient baisser pour compenser la baisse de TVA.
Tout le monde semble d'accord sur la logique mais pas pour prendre la décision.

Les professionnels (qui gère la TVA en collectée/déductible) ne s'intéressent qu'aux montant HT des factures, les non professionnels (grand public, certaines associations) ne connaissent que le prix TTC.

Il est évident que les premiers concernés seront les repas remboursés par une entreprise.
Le grand public n'est que le faire valoir, car cette baisse lui a été promise comme une redistribution du pouvoir d'achat...

Laquelle des 2 clientèles fera pression le plus efficacement pour que les prix baissent ? (avec l'aide du gvt et des médias)
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Cornelia

jeudi 23 juillet 2009

Il vaut mieux être honnête aujourd'hui
avec la clientèle que de devoir la récupérer quand celle-ci se sera rendue compte de l'arnaque qu'elle a subit. Mais chacun sa philosophie. La confiance une fois perdue sera dur à réacquérir.
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Comité Modernisation Hôtellerie

jeudi 23 juillet 2009

De quoi parlons-nous, Emmanuelle ?
Je parlais du prix PAYÉ par une entreprise, avec l'exemple du repas à 25 euros TTC, que j'ai cité. L'entreprise récupère alors ses 5,5 % de TVA contre 19,6 % auparavant. Donc, à moins d'avoir bu 3 Ricard et d'avoir fait la fête toute la nuit, on peut comprendre que l'entreprise entre le 30 juin et depuis le 1er juillet 2009 :
- récupère moins de TVA sur ses notes de restaurant,
- paie une note hors TVA plus salée, puisque le HT augmente alors de 13 %.

Il me semble que vous parlez du cas du restaurateur, qui effectivement doit calculer son prix de vente HT (prix de revient + marge - comme on l'apprend à l'école), auquel il ajoute la TVA (qui ne lui appartient pas et qu'une fois encaissée, il doit reverser au fisc) pour parvenir au prix affiché TTC.

C'est clair, non ?
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Comité Modernisation Hôtellerie

jeudi 23 juillet 2009

Cornelia, c'est vous qui avez raison
La restauration qui n'avait déjà pas une superbe image — même franchement mauvaise — est en train de s'enfoncer affreusement dans la vase jusqu'au cou avec cette histoire de TVA et de restaurateurs qui ne veulent rien savoir d'une baisse de prix. Le public le sait, les médias le savent, les pouvoirs publics sont au courant et les syndicats ne peuvent rien faire sur ce registre. Donc ?
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Comité Modernisation Hôtellerie

jeudi 23 juillet 2009

Pour les malentendants
On ne parle pas de fiscalité ici, mais bien de gestion et de tarification.
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shklonk

jeudi 23 juillet 2009

La baisse : pas pour moi !
Pour ma part, je ne baisse pas les prix ! J'ai fait le calcul en 2007 (je n'ai pas osé pour 2008 par peur d'être démoralisé !) ...
Pour un CA restaurant de 161.972€ HT, j'ai soustrait les charges de personnels, les achats, etc ... Et j'arrive à un résultat de
-2.901,48€ !!! Heureusement, il me reste les boissons pour survivre !
Comment voulez vous que je baisse mes prix ? La baisse de la TVA va me permettre de ne plus travailler à perte sur le poste restaurant ... Et j'envisage d'embaucher un commis à partir de la rentrée ...
De plus, avec des contrats négociés jusqu'en 2010 sur mes menus avec des TO ou autres, comment croyez vous que les TO prendrez le fait que mes tarifs soient plus bas que ceux qu'ils vendent à leurs clients ?
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Comité Modernisation Hôtellerie

vendredi 24 juillet 2009

shklonk, chacun est absolument libre de faire ce qu'il...
veut ...et ce qu'il peut. De toute façon, vous n'avez pas à subir vous seul tous les inconvénients d'une loi mal ficelée et mal pensée.

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