À Sandillon (Loiret), à une vingtaine de kilomètres d'Orléans, Françoise
et Yannick Hochet se sont imposés depuis une dizaine d'année avec le
restaurant Un Toi pour toi. Tous deux cuisiniers, ils ont bourlingué un peu
partout en Europe avant de se fixer à Paris, de se former chez Joël Robuchon et la
maison Bernard Loiseau, puis de s'investir à Sandillon. "Mais
nous avions une forte pression de notre clientèle orléanaise qui nous demandait
de venir en ville", expliquent-ils.
Ils ont donc saisi l'opportunité d'un appel d'offres lancé par le théâtre
municipal d'Orléans pour reprendre le Café du théâtre, une brasserie
anciennement réputée, mais liquidée il y a un an. Le couple a rouvert l'établissement
le 14 février dernier. "C'est un endroit qui a un
fantastique potentiel par son environnement culturel mais aussi
par son emplacement. Nous voulons en faire le restaurant incontournable d'Orléans." Le restaurant a été rafraîchi
par la
ville, tout comme les cuisines. Maîtres restaurateurs et membres du Collège
culinaire de France, Françoise et Yannick Hochet ont acquis une reconnaissance
qui dépasse largement leur premier restaurant. Ils veulent jouer de ces acquis, tout en donnant une nouvelle orientation à l'établissement.
Pour les couche-tard
S'il restera le restaurant des soirs de spectacles où l'on pourra
rencontrer les acteurs après les représentations, le Café du théâtre veut s'ouvrir
sur la ville, en ciblant une clientèle de bureaux le midi et de gastronomes le
soir. Avec une équipe de 12 personnes, l'établissement est ouvert du mardi au
dimanche, de 9 heures à une heure du matin, ce qui en fait le seul restaurant
de la ville à servir aussi tard. Un atout que le couple veut allier à une carte
souple reposant sur des menus express à 26 €, des plats de brasserie à
toute heure et des menus gastronomiques à 29 et 39 €. Françoise et Yannick
Hochet vont pouvoir déployer leur palette de saveurs comme la Fondue de foie
gras ou le Cylindre de saumon crémeux au yuzu. "Tout est à faire et à créer",
se réjouit le couple, qui entend faire vivre leurs deux affaires sur un même
rythme.
Publié par Jean-Jacques TALPIN