1 - Aménager son poste de travail
Tous les efforts doivent être faits pour améliorer les situations au travail d’un salarié handicapé. Les exemples en la matière sont nombreux. Cela concerne généralement l’aménagement d’horaires de travail plus flexibles, afin par exemple de permettre à un employé de disposer d’un jour en semaine pour effectuer des traitements. Cela peut aussi être la mise en place d’un matériel adapté à son métier : postes de travail plus hauts pour des salariés souffrant de lombalgie, tablettes tactiles pour des personnes sourdes travaillant en cuisine, tapis de sol pour réduire la fatigue des jambes, lumière plus apaisante pour les yeux, lave-vaisselle silencieux, casques ou bouchons d’oreilles pour les plongeurs en cuisine, etc.
2 - Faciliter son intégration
Dès l’arrivée d’un collaborateur handicapé, on organise les choses de manière à ce qu’il se sente à son aise au sein de l’équipe qu’il va rejoindre. Gare à trouver le juste équilibre entre protection et autonomie. Parfois, un tuteur est nommé pour veiller au bien-être du salarié handicapé. Mais il ne faut pas que cela soit une obligation : c’est au nouveau venu de voir ce qui lui convient le mieux. En parallèle, des formations de sensibilisation au handicap peuvent être proposées aux salariés de l’équipe, pour lever d’éventuels préjugés, tout en proposant des ateliers ludiques de mises en situation.
3 - Embaucher sans discrimination aucune
Aucun poste n’est a priori incompatible avec l’embauche d’une personne en situation de handicap. Celle-ci doit pouvoir accéder à l’ensemble des offres d’emploi du secteur de l’hôtellerie et de la restauration. On note que les établissements emploient notamment beaucoup d’agents d’accueil, de réception, de concierges, ainsi que des salariés à des fonctions support dans le marketing, la finance, la communication ou les ressources humaines.
Publié par Mylène SACKSICK
mardi 16 juillet 2019