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Pullman, la marque affaires et congrès d'Accor (Mice), s'ouvre aux loisirs pour s'orienter sur le créneau 'bleisure' (contraction de business et leisure : affaires et loisirs). Pour Grégoire Champetier, le nouveau directeur général marketing et distribution du groupe, Pullman devait évoluer, compte tenu des nouveaux comportements des clients d'affaires. "Ils sont à la fois, mobiles, nomades, cosmopolites, multiculturels, hyper-connectés, travaillant dur mais s'amusant tout autant". C'est à ce profil-type que s'adresse le nouveau slogan de l'enseigne, 'Work Hard, Play Hard' (travaille beaucoup, joue beaucoup).
Pour plaire à cette clientèle, la marque joue sur l'esthétisme et une offre de services différenciés. Les Pullman sont redécorés par des grands noms du design (à l'instar des cinq établissements parisiens). Ils bénéficient dorénavant de leurs propres codes identitaires : un globe terrestre, un mur d'informations lumineux, des sièges signés, du mobilier de bureau dessiné par Christophe Pillet et des costumes pour le personnel de Martine Sitbon. Pour sa marque 'bleisure' internationale, Accor marque ainsi sa différence en optant pour du made in France. De nouveaux services sont aussi généralisés à l'enseigne, comme la restauration revisitée sous forme de tapas appelée tapastry (mot-valise formé sur tapas et pastry - pâtisserie en anglais), disponible 24 heures sur 24, la Vinoteca by Pullman, avec une sélection des meilleurs crus, que l'on choisit grâce à une clé donnant accès à la bibliothèque de vins, le Tea Deli, avec sa sélection de thés, le Wake Up, servi dès 4 h 30 du matin, et le Power Lunch, un déjeuner en 45 minutes pour les plus pressés.
500 hôtels à terme
Les ambitions d'Accor pour Pullman sont fortes. Le parc, composé actuellement de 79 hôtels dont 15 en Chine, devrait doubler d'ici deux ans. "Nous cherchons à atteindre un réseau de 500 hôtels pour la marque, soit un réseau beaucoup plus important que le réseau Sofitel qui, lui, ne devrait pas dépasser les 120 hôtels", déclare Yann Caillère, nouveau directeur général d'Accor. Les hôtels européens rattachés à la marque Pullman, le plus souvent des établissements en reconversion (anciens Sofitel, Novotel ou Mercure) s'engagent dans des travaux parfois importants supportés par les propriétaires. Accor se contente pour le moment de la rénovation du Pullman Saint Pancras à Londres, un hôtel filiale, pour un investissement de 15 M£ (17,5 M€). "Pour l'essentiel, confie toutefois Grégoire Champetier, les travaux engagés ne sont pas des rénovations lourdes comme cela fut le cas pour [la marque ombrelle] ibis."
À terme, Accor envisage de développer sa marque dans toutes les grandes métropoles européennes, mais aussi dans des resorts d'Asie-Pacifique et d'Afrique, ces deux zones représentant à ce jour 50 % du pipeline. Le mode de gestion des hôtels (60 %managés, 30 % en filiale et 10 % en franchise) devrait également changer avec l'arrivée des nouveaux Pullman et se rapprocher du modèle mis en place par Accor pour l'ensemble du groupe, à savoir 40 % d'hôtels managés, 40 % de franchise et 20 % de filiales.
Après le repositionnement de Sofitel et des marques économiques avec ibis, celui de Pullman signe la nouvelle génération d'hôtels haut de gamme du groupe. Reste toutefois à concrétiser l'effort en renforçant le réseau après avoir convaincu les propriétaires. Il semblerait que le rythme soit pris, avec 19 ouvertures en 2012, et déjà 13 prévues en 2013.
Pour plaire à cette clientèle, la marque joue sur l'esthétisme et une offre de services différenciés. Les Pullman sont redécorés par des grands noms du design (à l'instar des cinq établissements parisiens). Ils bénéficient dorénavant de leurs propres codes identitaires : un globe terrestre, un mur d'informations lumineux, des sièges signés, du mobilier de bureau dessiné par Christophe Pillet et des costumes pour le personnel de Martine Sitbon. Pour sa marque 'bleisure' internationale, Accor marque ainsi sa différence en optant pour du made in France. De nouveaux services sont aussi généralisés à l'enseigne, comme la restauration revisitée sous forme de tapas appelée tapastry (mot-valise formé sur tapas et pastry - pâtisserie en anglais), disponible 24 heures sur 24, la Vinoteca by Pullman, avec une sélection des meilleurs crus, que l'on choisit grâce à une clé donnant accès à la bibliothèque de vins, le Tea Deli, avec sa sélection de thés, le Wake Up, servi dès 4 h 30 du matin, et le Power Lunch, un déjeuner en 45 minutes pour les plus pressés.
500 hôtels à terme
Les ambitions d'Accor pour Pullman sont fortes. Le parc, composé actuellement de 79 hôtels dont 15 en Chine, devrait doubler d'ici deux ans. "Nous cherchons à atteindre un réseau de 500 hôtels pour la marque, soit un réseau beaucoup plus important que le réseau Sofitel qui, lui, ne devrait pas dépasser les 120 hôtels", déclare Yann Caillère, nouveau directeur général d'Accor. Les hôtels européens rattachés à la marque Pullman, le plus souvent des établissements en reconversion (anciens Sofitel, Novotel ou Mercure) s'engagent dans des travaux parfois importants supportés par les propriétaires. Accor se contente pour le moment de la rénovation du Pullman Saint Pancras à Londres, un hôtel filiale, pour un investissement de 15 M£ (17,5 M€). "Pour l'essentiel, confie toutefois Grégoire Champetier, les travaux engagés ne sont pas des rénovations lourdes comme cela fut le cas pour [la marque ombrelle] ibis."
À terme, Accor envisage de développer sa marque dans toutes les grandes métropoles européennes, mais aussi dans des resorts d'Asie-Pacifique et d'Afrique, ces deux zones représentant à ce jour 50 % du pipeline. Le mode de gestion des hôtels (60 %managés, 30 % en filiale et 10 % en franchise) devrait également changer avec l'arrivée des nouveaux Pullman et se rapprocher du modèle mis en place par Accor pour l'ensemble du groupe, à savoir 40 % d'hôtels managés, 40 % de franchise et 20 % de filiales.
Après le repositionnement de Sofitel et des marques économiques avec ibis, celui de Pullman signe la nouvelle génération d'hôtels haut de gamme du groupe. Reste toutefois à concrétiser l'effort en renforçant le réseau après avoir convaincu les propriétaires. Il semblerait que le rythme soit pris, avec 19 ouvertures en 2012, et déjà 13 prévues en 2013.
Publié par X. S.
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