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En avril dernier, Dominique
Juvigny a quitté son affaire de traiteur haut de
gamme pour reprendre la concession de l'Auberge du lac Pavin à Besse (Puy-de-Dôme).
Dans ce lieu touristique, l'activité est multiple avec cinq chambres d'hôtel, une
boutique qui vend souvenirs, glaces, cartes de pêche et fait location de
pédalos, une brasserie et un restaurant gastronomique. "J'avais envie de changement.
De commencer une nouvelle vie."
À 55 ans, le chef a songé à reprendre "une belle affaire, une brasserie en centre-ville". Mais les investissements auraient été plus lourds. Au lac Pavin, tout son apport s'est fait en autofinancement, pour quelques aménagements et la reprise du matériel. "La mairie [propriétaire du lieu, NDLR] nous a demandé de relancer le restaurant gastronomique. Nous avons commencé les week-ends. Le best-seller reste l'omble chevalier", dont Dominique Juvigny conserve le droit de pêche dans le lac. "Cela ne suffit pas, bien sûr, à satisfaire la demande. Donc nous complétons avec la pisciculture voisine de Saint-Nectaire." Mais cela apporte une touche d'authenticité.
Par ailleurs le chef entend réduire la période de fermeture, de quatre à deux mois (après la saison et en février). "Je vais voir comment développer des séminaires et des actions avec la station de ski de Super-Besse. Et aussi comment créer une terrasse sur le lac même." Et comme la municipalité propriétaire "est très attachée au développement de sa région et qu'elle a investi dans la décoration et pour refaire les chambres", Dominique Juvigny est confiant pour l'avenir de l'Auberge.
À 55 ans, le chef a songé à reprendre "une belle affaire, une brasserie en centre-ville". Mais les investissements auraient été plus lourds. Au lac Pavin, tout son apport s'est fait en autofinancement, pour quelques aménagements et la reprise du matériel. "La mairie [propriétaire du lieu, NDLR] nous a demandé de relancer le restaurant gastronomique. Nous avons commencé les week-ends. Le best-seller reste l'omble chevalier", dont Dominique Juvigny conserve le droit de pêche dans le lac. "Cela ne suffit pas, bien sûr, à satisfaire la demande. Donc nous complétons avec la pisciculture voisine de Saint-Nectaire." Mais cela apporte une touche d'authenticité.
Par ailleurs le chef entend réduire la période de fermeture, de quatre à deux mois (après la saison et en février). "Je vais voir comment développer des séminaires et des actions avec la station de ski de Super-Besse. Et aussi comment créer une terrasse sur le lac même." Et comme la municipalité propriétaire "est très attachée au développement de sa région et qu'elle a investi dans la décoration et pour refaire les chambres", Dominique Juvigny est confiant pour l'avenir de l'Auberge.
Publié par Pierre BOYER
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