Durant deux semaines, les équipes ont tourné dans la ville pour offrir aux téléspectateurs quelques rendez-vous incontournables comme le Vieux-Port ou les calanques, mais aussi en tentant de dévoiler quelques coulisses rares (la Bonne Mère), et des aspects plus atypiques dévoilant l'âme de chaque quartier. De petits reportages donnent un nouvel éclairage sur les différents aspects de la cité phocéenne, dont bien sûr celui de la gastronomie.
Sophie Vernet, journaliste en charge des reportages, nous explique ses choix pour traiter le sujet Saveurs de Marseille : "On a voulu raconter Marseille par sa cuisine, car c'est un bon vecteur pour expliquer cette ville qui se nourrit à la fois de ses traditions et de ses migrations, de sa diversité et de ses produits phares bien ancrés dans le coeur des Marseillais, comme les navettes ou les chichis de l'Estaque."
"Au-delà des clichés"
La caméra se balade également au coeur de Noailles dans le marché des Capucins aux influences méditerranéennes, puis conclut le sujet dans les cuisines du chef Lionel Levy à l'Intercontinental Hôtel Dieu : "Nous terminons par un chef qui symbolise la modernité et le renouveau de cette cuisine, pour aller au-delà des clichés, afin de montrer qu'avec beaucoup de respect et d'affection, les chefs d'ici renouvellent totalement les recettes marseillaises."
De son côté, le présentateur Jérôme Pitorin poursuit en fil rouge sa découverte de la ville et descend dans le Vallon des Auffes à la découverte de Guillaume Sourrieu, chef de l'Epuisette. Après une visite du quartier pittoresque avec le chef pour guide, l'équipe a filmé la réalisation de la bouillabaisse en cuisine, jusqu'à son service à table.
Une tradition au goût renforcé
Ici, on ne se détourne pas de la traditionnelle recette de la Bouillabaisse, mais on en fait une nouvelle version, étoilée. Guillaume explique à l'équipe de France 5 sa technique bien à lui pour concentrer les saveurs : "À l'Epuisette, nous réalisons une double garniture aromatique. La première pour la soupe de roche, la seconde pour le pochage des poissons. On remet oignons, poireaux, fenouil, carottes, ail dans la sauteuse avant d'y verser la soupe, ce qui renforce encore son goût. Les poissons qui sont pochés y gagnent en arômes."
La journaliste reporter d'images Sophie Vernet, qui découvrait Marseille pour la première fois, nous a confié sa perception de la ville à travers ses différentes rencontres culinaires : "Je garde l'image des rougets dans la cuisine de l'Intercontinental. J'ai admiré le soin apporté à leur cuisson et le respect que les cuisiniers de la brigade ont montré pour ce produit. Et comme sentiment général, je retiens de Marseille que ses traditions et ses influences diverses sont autant de richesses qui s'accordent entre elles avec beaucoup de naturel."
Publié par Anne GARABEDIAN