- Connaître sa valeur et le marché du travail
Pour viser juste, il faut impérativement s’être renseigné en amont sur votre valeur sur le marché de l’emploi. Renseignez-vous aussi sur le salaire habituellement pratiqué pour ce type de poste. Faites le point sur vos besoins, vos envies. Et surtout, retenez bien la fourchette salariale en-dessous de laquelle vous ne pouvez ou ne souhaitez pas descendre.
- Se préparer pour le jour J
Avant d’aller à l’entretien, il faut affuter ses arguments. Être clair, concis et mettre en valeurs vos compétences au vu de vos expériences passées est indispensable.
- Parler en rémunération nette
Une astuce peut être de négocier en salaire net, et non en rémunération brute comme c’est généralement l’usage. Car, à ce stade, vous ne savez pas si l'entreprise fonctionne avec des rémunérations annuelles sur 12, 13 ou 14 mois. Vous ne connaissez pas non plus les prélèvements auxquels sera soumis votre salaire et donc ce que vous toucherez réellement. C’est enfin un facteur psychologique : en évoquant des chiffres moins impressionnants, l’employeur peut être davantage ouvert à la discussion.
- Éviter d’aborder la question en premier
Lors de l'entretien, attendez que le recruteur se lance en premier. Cela vous permettra de mieux cerner les enjeux et responsabilités liés au poste, et donc le salaire potentiel. Vous pourriez aussi avoir la surprise d'obtenir une proposition de rémunération plus élevée que celle que vous aviez prévue. Partez donc du principe qu'en négociation, le premier qui parle est le plus vulnérable.
- Ferme ou flexible ?
Tout dépend surtout si vous êtes très demandé sur le marché du travail. Vous pouvez aussi accepter de négocier une revalorisation à moyen terme, ou miser sur l’expérience et l’expertise que le poste pourra vous apporter pour l’avenir de votre carrière professionnelle.
Publié par Mylène SACKSICK